Après deux nuits passées devant la préfecture, les planteurs sont de nouveau mobilisés ce vendredi. La réunion prévue à 11 heures dans les locaux de la DAAF s’est achevée à 14h30 sans qu’un accord ne soit trouvé. La proposition de revalorisation d’un euro de Tereos a été refusée par les planteurs, qui sont toujours au niveau du Barachois, à proximité de la préfecture. La circulation a été rétablie peu avant 16h30.
Le point à 16h30 : la circulation a été rétablie dans les deux sens au niveau du Barachois
La réunion prévue à 11h avec les syndicats et les représentants de l’Etat ce vendredi 30 juin à la Direction l’agriculture et de la forêt de La Réunion (Daaf) s’est achevée à 14h30.
Isidore Laravine désigné pour représenter les 3 syndicats agricoles
Les syndicats ont refusé la proposition de Tereos de la revalorisation d’un euro du prix de la tonne de canne, alors que les revendications des planteurs portent sur 6 euros.
C’est le co-président du Comité paritaire de la canne et du sucre (CPCS), Isidore Laravine, qui va représenter les trois syndicats agricoles : CGPER, FDSEA et JA.
La proposition d’un euro de Tereos jugée insuffisante pour les planteurs
Les planteurs sont toujours au niveau de la préfecture. Ils ont annoncé leur intention de laisser leurs tracteurs sur place tout le long du week-end.
Après deux nuits devant la préfecture, les planteurs
maintiennent la pression. En effet, un barrage est de nouveau mis en place au niveau du
Barachois.
Le Barachois de nouveau fermé à la circulation
Une déviation est mise en place par la Rue Lucien Gasparin dans le sens Ouest/Nord et dans le sens inverse par la rue Labourdonnais.
Il est conseillé aux usagers d’emprunter la RN6 Boulevard Sud.
Revalorisation du prix d’achat de la tonne de canne
Pour rappel, les revendications des planteurs se portent sur la revalorisation du prix d’achat de la tonne de cannes. Ils demandent une augmentation de 6 euros.
La tonne de canne est payée aux agriculteurs 39 €. Ces derniers demandent à ce que le prix soit augmenté jusqu’à 45 €. Ces 45 € sont le prix que les planteurs estiment dépenser pour une partie du traitement de la canne de leur champ jusqu’à l’usine.
Les planteurs considèrent que pour l’industriel, La Réunion n’est qu’un terrain d’expérimentation. Les agriculteurs veulent travailler avec une variété de canne plus riche en sucre, ce qui augmenterait leur rémunération. Le prix de la tonne de canne peut aller jusqu’à 80 € si la richesse en sucre de la canne dépasse une valeur de 13,8.
Discussions au point mort entre Tereos et les 3 syndicats agricoles
Les négociations entre Tereos et la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (
FDSEA), les Jeunes agriculteurs et La Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion (CGPER) sont au point mort, comme l’expliquait
Frédéric Vienne jeudi soir sur Antenne Réunion.
Du côté des champs, la question du prix d’achat est également présente. Les cannes peuvent effectivement être coupées, mais aucun d’eux ne veut commencer la
campagne sucrière avant qu’un accord n’ait été trouvé.