Le lundi de Pentecôte, journée de solidarité, un jour férié pas comme les autres : certains travaillent et d’autres non, explications.
Le Lundi de Pentecôte, fête religieuse chrétienne, était un jour férié. Mais celui-ci a été supprimé avant d’être réinstauré.
Il y a 13 ans, le lundi de Pentecôte est devenu une journée de solidarité envers les personnes âgées instaurée par la loi après la canicule de l’été 2003 qui a vu 15 000 personnes perdre la vie.
Mais depuis 2008, le jour férié a été réinstauré. Ceux qui ne travaillent pas ce jour-là doivent reverser leur contribution à la caisse de solidarité en échange.
Les services publics, administrations, écoles et banques seront fermés. Le secteur privé devrait cependant être en activité comme les grandes surfaces et autres magasins, commerces touristiques.
Dans toute la France, cette journée de solidarité rapporte 2,3 milliards d’euros chaque année.
Depuis 2008, le dispositif est déployé "à la carte". Ainsi les salariés choisissent souvent de travailler sans être payés un autre jour de l’année et pouvoir ainsi profiter de leur lundi de Pentecôte, et donc d’un week-end de 3 jours.
Cet argent est utilisé pour créer des emplois dans le secteur de l’aide à la personne notamment dans les maisons de retraites et les structures spécialisées. Il sert aussi à financer des travaux de modernisation ou encore les heures d’aide à domicile.
Une Messe sera présidée par Monseigneur Gilbert Aubry à l’Église du Chaudron.
Des animations ont déjà commencé dès 8 heures dans le quartier de Saint-Denis.
Comme lors du week-end de l’Ascension, les services de gendarmerie sont présents sur les routes en ce week-end prolongé de la Pentecôte.
L’Escadron départemental de la sécurité routière a déjà réalisé depuis des dizaines d’opérations de contrôles et des centaines de conducteurs ont été verbalisés.
Trois motards ont été contrôlés en très grand excès de vitesse. L’un d’entre eux roulait à 170 km/h sur la Route des Tamarins. Son permis a été retiré et sa moto confiquée.