Ce jeudi 1er juin, une nouvelle réunion devrait se tenir en présence des planteurs et Tereos. Cette rencontre est prévue dans le but de reprendre les négociations dans le cadre de la convention canne. Les planteurs demandent principalement une revalorisation du prix de la tonne de canne.
Suite aux différentes manifestations organisées par les planteurs de canne, une nouvelle réunion du comité paritaire interprofessionnel de la canne et du sucre (CPCS) est prévu ce jeudi 1er juin, afin de tenter de reprendre les négociations dans le cadre de la convention canne.
Mardi encore, les agriculteurs en colère, détruisaient, à l’aide de tracteurs, 300 mètres carré d’une parcelle d’expérimentation de Tereos et installaient des barrages devant l’usine de Bois-Rouge.
Cette action a été faite pour répondre au silence de l’industriel lors de la dernière réunion organisée pour tenter de reprendre la discussion.
Le bras de fer s’est arrêté dans la journée à l’annonce de la programmation d’une nouvelle réunion, ce jeudi 1er juin.
Ce que demandent les planteurs à l’industriel c’est une revalorisation du prix de la tonne de canne : une augmentation du prix de la tonne de 6 €.
Actuellement, la tonne de canne leur est payé 39 € et les agriculteurs demandent à ce que le prix soit augmenté jusqu’à 45 €. Ces 45 € sont le prix que les planteurs estiment dépenser pour une partie du traitement de la canne de leur champ jusqu’à l’usine.
De plus, les agriculteurs ont l’impression que pour l’industriel, La Réunion n’est qu’un terrain d’expérimentation. Les planteurs veulent travailler avec une variété de canne plus riche en sucre, ce qui augmenterait leur rémunération. Le prix de la tonne de canne peut aller jusqu’à 80 € si la richesse en sucre de la canne dépasse une valeur de 13,8.
Les agriculteurs demandent également une transparence de la part de Tereos, particulièrement sur leur compte et les chiffres d’affaires fait par l’industriel. Avec 240 millions d’euros de chiffre d’affaires, ainsi que différentes aides de l’État et de l’Europe, les planteurs estiment pouvoir demander cette augmentation de rémunération de la tonne de canne.
Le prix de la tonne de canne, selon les planteurs, n’aurait pas bougé depuis près de 30 ans.