Les planteurs de cannes veulent faire entendre leur colère. Une motion de la CGPER et de la Chambre d’Agriculture a été déposée à la préfecture ce matin. Certains planteurs bloquent les sites de Tereos. D’autres accompagnés du président de la Chambre d’Agriculture étaient à la préfecture de Saint-Denis ce matin.
Les syndicats agricoles ont mit en place, ce lundi matin, plusieurs actions pour protester au sujet des négociations de la convention canne. Certains agriculteurs de la CGPER accompagnés de Jean-Bernard Gonthier, président de la Chambre d’Agriculture se sont présentés à la préfecture de Saint-Denis.
Certains planteurs bloquent les sites de Tereos depuis ce matin. De leur côté, les agriculteurs et le président de la Chambre d’Agriculture étaient ce matin à la préfecture et y ont déposé une motion.
Cet après-midi ces derniers rencontrent le conseil départemental et la région dans le but de "faire mettre aux industriels leurs comptes sur la table pour qu’on puisse entrer dans le vif du sujet", explique Jean-Bernard Gonthier.
Il ajoute : "On a demandé depuis le début des réunions pour que les industriels donnent leur compte mais ça n’est arrivé a aucun moment.’ Au contraire, le président de la Chambre d’Agriculture estime qu’ils régressent dans les négociations. ’Ils veulent revenir sur des accords obtenus en 2015 au lieu d’avancer quelque chose pour l’avenir des planteurs qui sont aujourd’hui à bout de souffle".
Plusieurs pistes ont été émise pour permettre la revalorisation de la tonne de canne cependant aucune ne convient à Jean-Bernard Gonthier. "Sur la formule il faut qu’on re-travaille, par rapport à l’écart technique. Mais ce n’est pas la proposition faite de changer la courbe qui changera quelque chose."
Une deuxième proposition parle de regarder plutôt la qualité. À cela le président de la Chambre d’Agriculture répond : "Il faut aussi mettre le prix en face pour pouvoir faire de la qualité." Si les agriculteurs n’ont pas les moyens d’entretenir leurs champs, il est plus difficile de faire de la qualité.
Jean-Bernard Gonthier explique que les agriculteurs attendent que les industriels donnent leur chiffre pour pouvoir discuter et voir quelle est la concurrence annoncée.