Un lieu un peu particulier a été inauguré ce jeudi à la Technopole : le Run Fablab. Il s’agit d’un local abritant des imprimantes 3D, un laser pour graver et découper ou encore des machines à coudre numérique. Ces outils, mis à la disposition de tous, doivent favoriser la création de nouveaux projets.
"Le Run Fablab a comme objectif d’être pluridisciplinaire et de permettre à des usagers, qu’ils soient entrepreneurs, des créateurs, des personnes qui ont des idées de pouvoir tester leur projet, faire des premiers jets de prototypes par rapport à leurs besoins et pour valider leur projet, sans à avoir à acheter des équipements coûteux", explique Joseph Christophi, président de l’associationSolidarnum.
Afin de montrer le potentiel des équipements, un requin blanc a été spécialement imprimé pour l’inauguration du Run Fablab aujourd’hui. Un prototype qui a nécessité 18 minutes avant de prendre forme.
Sur le plateau de l’imprimante, la température atteint les 110° C. Différents types de plastique sont utilisés comme matière première. "Nous avons trois colonnes d’ABS (acrylonitrile butadiène styrène), qui est une forme de plastique, un plastique sous forme liquide, qui est de la résine, ou encore un autre plastique, sous forme de filament, qui est du PLA (Polyactic Acid, plastique biodégradable)", détaille Thierry Gabet, Fabmanager de l’association.
Rigidité, souplesse ou transparence, chaque matière dispose de caractéristiques qui lui est propre. Une bobine d’un kilo coûte environ 40 euros. Les particuliers ou les entrepreneurs peuvent acheter les matériaux dans ce laboratoire numérique.
Le projet de ce Fablab, implanté à la Technopole, remonte à 2013. Il a bénéficié d’aides européennes (Feder) et de la Région, mais aussi de la Cinor pour les frais de fonctionnement, avec une convention basée sur les résultats du Fablab et des adhésions.
À l’intérieur du local du Run Fablab, se trouvent des imprimantes 3D, un laser pour graver et découper, mais aussi des machines à coudre numérique.
Pour bénéficier de ces équipements, le président de l’association explique que "les usagers payent entre 6 à 15 euros de l’heure, sans compter les matériaux et consommables qui seront à la charge des utilisateurs".
Il existe également la possibilité de souscrire à un abonnement, afin de profiter de prix plus compétitifs. L’adhésion à l’année varie entre 50 et 150 euros.