Suite au passage du cyclone Enawo le 7 mars 2017 à Madagascar, les FAZSOI (Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien) ont déployé le patrouilleur "Le Malin" pour une mission d’assistance aux populations. Au total, 45 tonnes de fret humanitaire ont été acheminées depuis La Réunion vers Madagascar.
Les Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) assurent "un éventail varié de missions qui sollicitent les capacités des trois armées, dont des missions d’assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle (cyclones, éruption volcanique, …)".
A la suite des dégâts causés par le passage du cyclone Enawo, les FAZSOI ont déployé le patrouilleur « Le Malin », en réponse à la demande des autorités malgaches.
Vendredi 17 mars, après 40 heures de traversée, le patrouilleur "Le Malin", qui avait quitté son port d’attache à La Réunion, est arrivé au port de Tamatave, à Madagascar, en début de matinée.
"De nombreuses autorités malgaches, deux représentants de l’ambassade de France à Madagascar et la Croix Rouge Malagasy attendaient le bâtiment de la Marine Nationale et son précieux chargement".
Vers 10 heures, alors que les autorités effectuaient une visite à bord du patrouilleur "Le Malin", "le déchargement des 2300 kits de reconstruction de l’habitat de la PIROI commençait. En attendant le bateau spécialement affrété par la Croix Rouge, les militaires ont stocké une partie du fret humanitaire sur le pont".
"Aux côtés des bénévoles de la Croix Rouge, ils ont effectué le transbordement du matériel du « Malin » sur « L’Espérance », un boutre affrété par l’association pour l’acheminement et la distribution de l’aide vers les zones les plus affectées".
A 18h40, le déchargement du « Malin » s’est achevé. L’équipage du patrouilleur s’est ensuite rassemblé avec des bénévoles qui les ont chaleureusement remerciés pour l’aide et le soutien apportés.
Les FAZSOIparticipent à "la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles offrent un point d’appui majeur, dans la zone de l’océan Indien, aux acteurs de la lutte contre la piraterie et l’immigration clandestine, et assurent la surveillance des zones économiques exclusives associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité. Elles conservent également une capacité régionale d’intervention rapide".