Le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale de La Réunion s’entraîne tous les mois à répondre à des situations de crise dans l’île.
Les membres du GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale) s’entraîne régulièrement à intervenir sur des situations à haut risque. Installée à La Réunion, depuis mi-2016, cette équipe d’élite remplace le groupe de pelotons d’intervention.
Le GIGN entre en intervention dans des situations dangereuses comme des attentats, des prises d’otage ou d’autres types de conflits où la vie des personnes est en danger.
"Chacun fait partie d’un maillon de la chaîne et tout le monde est utile. Vous avez des phases d’assaut, mais aussi de récupération des otages en combat. Il y a tout un système à dérouler lors de l’entraînement pour ne pas être surpris le jour où la crise éclate", explique un des membres du GIGN.
Il y a quelques jours, le GIGN a réalisé un exercice grandeur nature. Au programme, une simulation d’attaque terroriste à l’aéroport Roland Garros de Saint-Denis.
Dans ce scénario, un homme menacerait de faire exploser un avion stationné sur le tarmac.
Pour le maîtriser, les hommes du GIGN pénètre dans l’avion simultanément par plusieurs entrées. Ils interpellent le terroriste présumé mais pas avant qu’il provoque un début d’incendie. Les sapeurs-pompiers sont présents pour l’exercice et doivent aussi prendre part à la simulation.
La Réunion dispose depuis le 1er août 2016 de son antenne du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Il remplace le Groupe de peloton d’intervention (GPI).
Un changement voulu par Bernard Cazeneuve. Dans son plan antiterrorisme, le ministre annonçait la création de six antennes GIGN, et 7 pour les Outre-mers.
Ces gendarmes d’élite sont régulièrement contrôlés à La Réunion par des officiers de l’Hexagone pour vérifier leurs compétences. Avec le Groupe d’intervention de la Police nationale (GIPN), le GIGN est l’autre unité à intervenir le plus rapidement en cas d’attaque terroriste sur l’île.