Près de 1 000 mètres cubes de roches sont tombés de la falaise ce matin, sur la route du Littoral. Tout risque n’est pas écarté. C’est ce que révèle une seconde inspection aérienne par le BRGM cet après-midi. Au PR8, la zone de l’éboulis, est encore fragile. Des purges démarrées en urgence ce matin vont durer au moins 2 jours. La route du littoral sera fermée à la circulation pendant ce temps.
Sur des images aériennes, on peut apercevoir la zone de départ du bloc rocheux qui s’est détaché ce matin sur la route du Littoral.
Vers 6h15 ce mardi 14 mars, les roches se détachent de la falaise, et dégringolent en contrebas, au niveau de la Grande Chaloupe.
"La plupart des roches qui se sont éboulés ont impacté une première zone à moindre pente, qui a emporté un ouvrage qui était présent dans ce secteur-là et qui a permis de stocker une partie des roches. Une autre partie des pierres éboulées se sont stockées également dans cette partie. Elles ont été interceptées par un second ouvrage de protection dans la paroi. Nous avons plus de 95 % des blocs qui sont stockés sur les différentes zones de la paroi de la falaise", explique Anthony Rey, ingénieur géotechnicien et chef de projet risques naturels au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
À l’issue de l’éboulement, les responsables de la Région et de l’entreprise en charge des travaux survolent la zone en hélicoptère pour une analyse plus détaillée de la falaise.
"Un ouvrage situé un peu plus bas subsiste. Il est bien chargé, mais il dispose encore d’une capacité d’arrêt. Il participe encore au fonctionnement de la sécurisation de la route. L’ouvrage en gabions est fonctionnel. On a encore des dispositifs qui fonctionnent, mais on a des roches instables. Il existe encore un risque d’éboulement ou de chute de blocs qui peuvent se produire à très court terme", poursuit le chef de projet.
Depuis ce matin, les cordistes réalisent des travaux de purge pour dégager les roches instables. Ces travaux d’urgence devraient durer deux ou trois jours.
"On espère le moins de temps possible, cela va dépendre du temps et des difficultés d’intervention des techniciens sur zone" indique Anthony Rey.