Poursuivie pour "discrimination à l’embauche" dans l’affaire du foyer de Terre Rouge, la présidente du Conseil départemental - Nassimah Dindar - a été condamnée à 3 ans d’inéligibilité en première instance puis relaxée (hier) en appel. De retour à La Réunion, elle réagit au micro d’Antenne Réunion.
Nassimah Dindar a foulé le sol réunionnais en fin de matinée après un déplacement en métropole.
A peine arrivé sur le département, la présidente du Conseil départemental a répondu aux questions d’Antenne Réunion portant sur l’affaire du foyer de Terre Rouge. Hier, la relaxe générale a été prononcée par la cour d’appel de Saint-Denis, dans cette affaire de discrimination à l’embauche. Nassimah Dindar, Jean-Jacques Vlody et Bachil Valy ont été donc été innocentés.
"Je l’ai toujours dit, je l’ai toujours affirmé : je n’ai commis aucun délit, je fais mon travail. Je reviens d’une rencontre avec l’ensemble des candidats à la présidentielle, avec tous les présidents des conseils départementaux de France et La Réunion était présente. Moi, je continue à faire mon travail" explique la présidente du Conseil départemental.
Avant de poursuivre : "Bien évidemment, nous sommes soulagés par cette décision. Et puis, nous attendons que la cour de cassation confirme ce que la cour d’appel a dit. Après neuf ans de procédures, c’est long...".
Alors qu’ils avaient été condamnés en première instance à des peines de prison avec sursis, ainsi que des peines d’inéligibilité allant de 1 à 3 ans, les trois élus ont été relaxés.
Hier, le parquet général a rapidement décidé de se pourvoir en cassation alors qu’il avait 5 jours pour prendre sa décision.
Pour plus de précision : en première instance, Nassimah Dindar a été condamnée à 3 ans d’inéligibilité, 8 mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende. Bachil Valy a écopé de 4 mois de prison avec sursis et 1 an d’inéligibilité.
Quant à Jean-Jacques Vlody, il avait été condamné à 6 mois de prison avec sursis et 18 mois d’inéligibilité.