Suite au passage du cyclone Enawo sur la Grande Ile, le père Pedro lance un appel à la solidarité et au partage pour reconstruire et soutenir les milliers de familles sinistrées. Enawo a fait des dégâts considérables : des régions ont été dévastées, au moins 5 personnes ont perdu la vie et les autorités estiment que plus de 12000 personnes sont sinistrées, 10 000 déplacées.
Comme l’explique le père Pedro : "le cyclone est entré dans la nuit du 7 mars dans l’île par le nord-est et a traversé ensuite de nord au sud tout Madagascar. La région la plus touchée c’est Le Sava puisque le cyclone entrant avec toute sa furie en terre ferme par Antalaha et Maroantsatra les rafales de vent était estimé à 300 km heure. Ensuite des rafales à 200 km/h et dans les hauts plateauw, les rafales ont diminué à 80 km/h. La Région du Sava a été détruite (à 80 %)".
La père Pedro explique : "pour la région d’Antananarivo, beaucoup de pluie et cela a emmené des glissements de terrain et des destructions d’ habitations déjà très fragiles et précaires dans les bas quartiers.
Des milliers de familles sinistrées. Elles se sont refugiées dans les écoles et les grandes salles de sport, mais là il n’y avait absolument rien, qu’un lieu vide. Tous ont emmené les affaires personnelles qu’ils ont pu sauver.
"Cela veut dire que rien n’est prévu pour de telles catastrophes, on donne juste un lieu plus sûr pour dormir, c’est tout" explique le père Pedro.
"L’eau potable et les sanitaires font grand défaut dans tous ces lieux de réception des sinistrés. Nous manquons gravement encore d’un sens de prévision le plus élémentaire pour prévoir des catastrophes naturelles et aider les plus fragiles et les plus pauvres de notre pays !".
"Pour le moment il faut attendre les informations qui vont monter à la Capital pour en savoir davantage sur les dégâts dans toute l’Ile".
"Il faut savoir que Madagascar est déjà sinistré sans les Cyclones. Mais quand les cyclones réels arrivent sur l’ Ile, alors la situation devient dramatique..." souligne père Pedro.
Le père Pedro fait également le bilan des dégâts deans les villages d’Akamasoa.
"Dans nos villages d’Akamasoa, nous avons eu pas mal de dégâts : des murs de soutènement qui se sont écroulés, des toits des maisons endommagés, des latrines et douches qui se sont effondrées, de même beaucoup des poteaux d’ électricité tombés par terre et qui sont en plus dangereux, les enfants qui peuvent être électrocutés"
"Une grande partie des familles à Akamasoa vivent de ce qu’ils gagnent dans la journée. C’est pour cela que les femmes sont allées travailler dans la carrière, même sous la pluie. En voyant le courage de ces femmes, nous ne pouvons pas rester indifférents et insensibles.
Moi-même j’ai été ému ce matin en voyant le courage de ces mères de familles. Quand je leur ai dit de rentrer à la maison, elles m’ont répondu :".. et qu’est-ce qu’ils vont manger nos enfants ?"
"Aider de telles mamans c’est un acte de compassion et de justice naturelle"
"Malheureusement il faut un cyclone Enawo, qui fait de morts, des destructions massives et dramatiques pour que l’opinion internationale s’occupe de Madagascar et son peuple plein de joie de vivre . Cette population stagne dans une pauvreté qui nous pousse à nous insurger contre les égoïsmes et les injustices faites aux plus pauvres des pauvres .
Aidons par amour et par compassion surtout les enfants qui sont si nombreux dans cette précieuse Ile de Madagascar.
Je souhaite de tout cœur que cet appel au secours en faveur du victimes du cyclone Enawo soit entendu en France et ailleurs par les personnes généreuses et sensibles à la détresse des autres .
En tant qu’humain et ensuite en tant que croyant ; nous ne pouvons pas rester indifférents, c’est pourquoi je me joins à toutes les personnes de bonne volonté pour lancer cet appel au secours à ceux qui nous tendent la main pour être secourus et qui vivent dans des situations inhumaines.
Nous ne pouvons pas rester les bras croisés quand nos frères souffrent du manque de tout, un toit, l’eau potable du riz, de couvertures, de vêtements et des médicaments....
La façon la plus pratique ; rapide et direct d’aider ; c’est d’ envoyer une aide financière, puisque les aides par container vont traîner trop longtemps et elles arriveront trop tard avec tous les ennuis qu’on connaît à la douane en plus".
"Vive la Fraternité et vive le partage !" conclut le père Pedro.
Contactez : Les Amis du père Pedro
- Site : perepedro-akamasoa.org
Par mail [email protected]
Tel : 0262.24.52.18