L’endométriose est une maladie qui touche les femmes et qui est actuellement encore méconnue.
La 13e semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose se déroule actuellement. Cette maladie qui touche une femme sur 10 et qui provoque des douleurs et parfois l’infertilité est de moins en moins taboue.
Témoignage d’une femme qui a souffert de l’endométriose.
"Le combat a été difficile. J’ai été diagnostiquée après la naissance du deuxième enfant qui a six ans aujourd’hui. Le temps de la douleur, il faut expliquer les choses, c’est consultation sur consultation. On se sent incomprise par les médecins ou la famille. C’est pénible."
"Je veux mettre l’accent sur le fait qu’il n’y a pas qu’une endométriose mais des endométrioses. Chaque cas est particulier, l’endométriose peut toucher l’appareil génital ou être invasif sur l’ovaire, l’intestin ou l’appareil digestif."
"J’ai subi une hystérectomie il y a trois mois. Pour moi, c’est la renaissance. Je n’ai plus de douleurs. Je revis, j’ai repris le sport, j’ai une vie de couple épanouie. J’ai repris les activités de famille. Le quotidien reprend."
"Je me suis engagée auprès de l’association EndoFrance depuis un an. Je veux informer sur cette maladie qui est méconnue. La devise de l’association est ’informer, soutenir et agir’. Ce sont trois missions essentielles. C’est ce que j’essaie de faire par le biais de conférences, de rencontres amicales, rencontres sportives. Dire aux jeunes femmes qu’il ne faut pas attendre et souffrir dans le silence, il ne faut pas hésiter, il faut consulter."