Deuxième jour du procès en appel de l’ex caporal-chef, Patrice Nirlo. Jugé en appel, l’accusé tente d’obtenir une peine plus clémente. Lors du premier jour de procès, l’accusé a exprimé des regrets. Aujourd’hui, plusieurs témoins seront auditionnés.
Hier a eu lieu l’ouverture du procès en appel de Patrice Nirlo. Le pompier incendiaire avait été condamné à 12 ans de réclusion criminelle en première instance pour avoir déclenché 5 incendies.
L’enjeu de ce procès en appel pour l’accusé est d’obtenir une peine plus clémente. Alors qu’il risque jusqu’à 15 ans de prison, son nouvel avocat va tenter de présenter l’ex caporal-chef, comme un pompier pyromane. Une maladie qui peut expliquer le passage à l’acte et qui pourrait être retenu comme une circonstance atténuante.
Durant le premier jour du procès en appel hier, l’accusé a de nouveau reconnu. Il a une fois de plus affirmé avoir honte et ne pas avoir eu conscience de ce qu’il faisait vraiment.
Hier, Patrice Nirlo a fondu en larmes face aux jurés de la cour d’assises. "J’ai honte, je n’ai jamais voulu mettre les gens en danger\" (...). "Je n’avais pas conscience des conséquences".
Hier matin, les jurés pour ce procès en appel de Patrice Nirlo ont été choisis. Quelques temps après l’audition du premier témoin à eu lieu. Le Major Fontaine, enquêteur principal des incendies a été entendu.
Un rappel des faits a été fait pour démarrer le procès. Durant ce rappel, l’ex caporal-chef semblait bouleversé d’entendre parler de lui en tant que criminel.
Après ce rappel le président à tenu a confronter l’accusé en cherchant une explication à ces gestes. Patrice Nirlo affirme qu’il n’en avait pas conscience. Une phrase difficile à comprendre puisque le président rappelle ensuite que dans son mode opératoire il semblait avoir eu le temps de la réflexion.
Puis des vidéos de reportage sur les incendies, notamment ceux survenu en 2010 et 2011 ont été diffusées pour illustrer le rappel des incendies.
L’avocat de l’ex caporal-chef, maître Georges-André Hoarau porte sa défense sur la pyromanie en tant que maladie.
La peine prononcée en première instance, qui semble pour certains être une peine exemplaire n’est pas de l’avis des avocats de la partie civile. Pour eux, les actes de Patrice Nirlo ne sont comparables à aucun autre.
Aujourd’hui pour le deuxième jour du procès, d’autres témoins sont attendus.
(Dessinateur : Bruno Dufestin)