De la chaleur, des eaux chaudes associés au vent. Un cocktail qui favorise en été l’apparition des physalies sur nos côtes. Ces derniers jours, les MNS ont signalé leur présence à Saint-Pierre et dans le lagon de l’Ermitage. Les conseils sur comment s’en prémunir et que faire en cas de piqûre.
Elles s’invitent de temps en temps sur les plages de l’ouest et du sud de l’île. Les physalies, une espèce de siphonophore comparées à tort avec les méduses, enflamment la peau de ceux qu’elles piquent. Certaines d’entre elles étaient présentes la semaine dernière à Saint-Pierre, vendredi et dimanche dans le lagon de l’Ermitage.
Si les physalies sont rares sur les côtes réunionnaises, des observations régulières sont effectuées l’été. "Les courants nous les ramènent sur les côtes. Elles subissent un peu les effets du courant et du vent. C’est la raison pour laquelle nous les retrouvons de temps en temps près d’ici", explique Aurélien Meynieux, maître-nageur sauveteur (MNS) sur la plage de Boucan Canot.
Tout le monde ne sait pas comment réagir en cas de piqûre. Et, contrairement aux idées reçus, il n’est pas nécessaire d’uriner sur la brûlure. Il existe d’autres techniques pour soulager la douleur. "Il ne faut pas les prendre avec les doigts directement ou du moins faire attention. Retirer les filaments, et après soit venir nous voir, ou soit appliquer du vinaigre et mettre des corps gras pour arrêter le côté urticant de la piqûre de méduse", poursuit le MNS.
Il est déconseillé de rincer la zone touchée à l’eau douce, afin de limiter la propagation des effets des filaments urticants des physalies.
Les personnes allergiques doivent rester vigilantes, et éviter de se baigner en cas d’alerte.