Responsable syndical (UNSA), Nicolas Deeljore, fait le point sur la situation du conflit social à Air Austral alors que les négociations sont au point mort et que la menace de durcissement du mouvement social se précise.
Aucune négociation n’a eu lieu ce mercredi lors du 3e jour de la grève à Air Austral. Nicolas Deeljore, responsable syndical (UNSA), explique ce qu’il s’est passé et affirme que le conflit social pourrait se durcir.
"On a du mal à comprendre. Nous sommes ouverts au dialogue, nous sommes là tous les jours devant Air Austral. Cet après-midi, nous avons formé notre délégation avec des représentants de l’UNSA, de la CFDT et de la SNPL, mais la réunion nous a été refusée."
"L’appel à la grève de l’UNSA a été fait envers tous les salariés de l’entreprise. L’UNSA représente les personnels naviguants et commerciaux ainsi que tous les personnels de l’entreprise. Nous avons invité la CFDT et la SNPL à nous rejoindre."
"Nous sommes plus que confiants, on a eu des informations par le délégué syndical du SNPL qui appellera ses collègues à se déclarer grévistes. On peut compter sur eux à partir de vendredi."
"C’est un exemple d’incompréhension des soucis et du manque de dialogue social dans l’entreprise. C’est la politique de l’autruche. La maison Air Austral prend feu à tous les étages. Les agences ferment, les personnels du sol se déclarent grévistes."
"On est ouverts au dialogue. Nous sommes prêts à discuter. On comprend les conséquences pour les passagers. On s’interroge sur comment la compagnie préfère affréter des avions pour 800 000 euros au lieu de reverser cet argent pour améliorer les conditions de travail et notre outil de travail pour maintenir une prestation de qualité pour tous les Réunionnais qui adorent Air Austral."