Selon le dernier recensement publié, la population légale de La Réunion est de 843 000 habitant au 1er janvier 2014. Il s’agit du 25e département le plus peuplé de France.
D’après l’Insee, au 1er janvier 2014, 842 767 personnes vivent à La Réunion. La population augmente de 0,6 % par an depuis 2009, soit un peu plus qu’en France métropolitaine (+ 0,5 %). La croissance de la population reste soutenue par le solde naturel, marqué par un excédent des naissances sur les décès.
Elle est atténuée par un solde migratoire négatif, les départs étant désormais nettement plus nombreux que les arrivées. La population de La Réunion croît ainsi moins vite que par le passé. La dynamique de croissance s’atténue dans la majorité des communes tandis que la population baisse dans quatre d’entre elles. L’Est reste la zone la plus dynamique (+ 1,3 % par an), suivie du Sud (+ 0,9 % par an).
Entre 2009 et 2014, la population augmente de 0,6 % par an en moyenne, à un rythme supérieur à celui de la France métropolitaine (+ 0,5 %). La croissance de la population a néanmoins ralenti ces dernières années : elle augmentait de 1,5 % par an entre 1999 et 2009 et de 1,9 % par an entre 1990 et 1999.
La croissance démographique réunionnaise se place notamment derrière celle de la Guyane (+ 2,4 % par an) et de la Corse (+ 1,2 %). En revanche, elle est nettement plus dynamique qu’aux Antilles, la Martinique perdant des habitants (- 0,6 % par an), tandis que la population est quasi stable en Guadeloupe (- 0,1 %).
À La Réunion, l’augmentation de la population reste portée par le solde naturel. L’excédent des naissances sur les décès fait en effet croître la population de 10 000 habitants par an en moyenne entre 2009 et 2014, soit + 1,2 % par an.
Mais les départs de La Réunion ont été plus nombreux que les arrivées sur la période récente, générant un solde migratoire apparent négatif (- 0,6 % par an) ; il atténue ainsi l’effet de l’accroissement naturel de la population.
La croissance démographique reste très soutenue entre 2009 et 2014 dans l’Est (+ 1,3 % par an). C’est particulièrement le cas à La Plaine-des-Palmistes, Bras-Panon et Saint-Benoît (figures 1 et 2). Avec plus de 3 % de hausse par an, La Plaine-des-Palmistes se classe parmi les communes les plus dynamiques de France. La population diminue en revanche entre 2009 et 2014 à Salazie et à Sainte-Rose, des communes plus enclavées.
Bien qu’elle soit moins importante que lors de la décennie 1999-2009 (+ 1,6 % par an), l’augmentation de la population des communes du Sud reste élevée entre 2009 et 2014 : + 0,9 % par an. Le ralentissement est particulièrement marqué aux Avirons, à Saint-Louis, à Saint-Joseph ou au Tampon. Il s’explique par une diminution rapide de la taille des ménages, que ne compense pas toujours l’augmentation du nombre de logements. Par ailleurs, la baisse de la population s’amplifie à Cilaos.
Au Nord et dans l’Ouest, la croissance démographique est très modérée depuis cinq ans : respectivement + 0,2 et + 0,3 % par an. La baisse de la population s’amplifie au Port, où le nombre de logements stagne tandis que la décohabitation se poursuit. La population se stabilise à Saint-Denis et à Sainte-Suzanne. La croissance démographique est en revanche dynamique à Saint-Leu (+ 1,9 %), Sainte-Marie (+ 1,7 %) et La Possession (+ 1,4 %). Elle décélère néanmoins à La Possession par rapport à la période précédente où elle était de + 3,3 % par an ; à l’opposé, la croissance démographique accélère à Sainte Marie (+ 1,7 % par an après + 1,3 %), en lien avec les nombreuses constructions de logements neufs.