La ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, est à La Réunion et a participé aux états généraux sur un fléau de la société réunionnaises, les violences dont sont victimes les femmes.
Lors des états généraux sur les violences faites aux femmes à La Réunion, la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol est présente pour présenter le 5e plan interministériel sur le sujet.
"C’est 122 millions d’euros de crédits. Et bien sûr, La Réunion sera éligible à ces crédits et le tissu associatif réunionnais pourra continuer d’agir et même avoir des moyens dévolus particulièrement à leur travail d’accompagnement", déclare la ministre.
L’objectif est d’améliorer la prise en charge des femmes victimes de violences et leurs enfants mais aussi avoir un meilleur accueil ainsi qu’aide les femmes à porter plainte plus facilement.
Il y a aussi plusieurs aspects abordés comme réduire les délais de procédure de séparation, favoriser l’accès au logement, protéger les enfants, augmenter le nombre de téléphones grand danger et aussi le nombre de personnels formés pour prendre en charge les victimes font partie des missions de ce nouveau plan.
"Nous co-finançons les places d’accueil, nous prenons en charge nous-mêmes le paiement jusqu’à 4 mois, de la prise en charge des familles. Dès le moment où elles ont quitté le domicile familial, nos travailleurs sociaux accompagnent ces familles", précise la présidente du Conseil départemental, Nassimah Dindar.
Monique Orphé, députée de La Réunion ajoute : "J’ai été très heureuse d’entendre la ministre annoncer que nous allons tenir compte de la situation des enfants et essayer de traiter ces enfants qui demain peuvent devenir des futurs auteurs de violence."
En tout, 6 conventions ont été signées samedi matin - associations, États et entreprises - dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes.
"Ce problème là est un problème éminemment politique. Et les politiques étaient absents. Je le regrette infiniment. Je salue ce matin la présidente du Conseil départemental qui était présente mais je regrette que les responsables des autres collectivités qui disent aux femmes de voter pour eux, n’étaient pas là aujourd’hui", déplore Huguette Bello, députée.