Entre 300 à 400 personnes étaient présentes au moment d’échanges organisé cet après-midi par l’Université de La Réunion, en réaction à la tentative de viol dont a été victime une étudiante, le lundi 26 septembre. L’Université et le Crous ont annoncé une enveloppe de 220 000 euros pour renforcer la sécurité.
Ce mercredi 28 septembre, un rassemblement s’est déroulé à 14 heures sur le parvis de la Faculté de Lettres de l’Université de La Réunion.
Un moment d’échanges organisé deux jours après la tentative de viol dont une étudiante a été victime le lundi 26 septembre 2016.
"Ça fait un an que ces violences à l’encontre des étudiants durent : on a eu des rapts, des vols, vols à main armé, des rackets, dont un étudiant qui a eu les tympans perforés pour avoir refusé de donner une cigarette sur la passerelle du Crous donc oui, j’ai de très grosses attentes."
L’Université de La Réunion a annoncé que 60 000 euros seront attribués pour faire passer de 6 à 16 vigiles sous 15 jours.
Quant au système de surveillance il compte 24 caméras implantées sur le site universitaire.
Frédéric Miranville, président de l’Université de poursuivre : "À moyen terme, il y a un audit de sécurité qui sera lancé de manière conjointe, entre l’Université de La Réunion et la direction générale du Crous".
Par ailleurs, le poste de garde situé du côté de l’entrée de La Région va également être réhabilité.
Du côté du Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires de La Réunion (Crous Réunion), des mesures ont aussi été annoncées, avec 60 000 euros pour faire en sorte que les accès des sanitaires communs dans les résidences ne soient plus possibles pour les personnes étrangères à l’Université.
Jean-Paul Duprat, directeur du Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires de La Réunion (Crous Réunion) : "Il faut que l’on garantisse aux résidents qui ont des sanitaires communs que, lorsqu’ils vont prendre leur douche, l’ensemble des portes soient fermées".