Ce lundi 26 septembre est marqué par la journée mondiale de la contraception. Quels sont les moyens utilisés sur l’île et à quel âge les Réunionnais sont-ils sensibilisés ?
Ce lundi est la journée mondiale de la contraception. Les premières informations sur la contraception sont attribuez dès l’âge de 15 ans. Des informations provenant pour la majeure partie des moins de 30 ans, soit 80 %, depuis l’école.
Selon le sexe, la deuxième source d’information quant à la contraception diffère. Elle est souvent relayée par un professionnel de santé pour les femmes, alors que pour les hommes, Internet et les médias constituent la principale source d’information.
En moyenne, on estime la première prise de contraception à 19 ans et demi, soit un an et demi après la majorité.
Un constat est établi : la répartition des moyens de contraception évolue en fonction de la situation. Lors du tout premier rapport ou d’un premier rapport avec un nouveau partenaire, le préservatif est privilégié.
Pour une relation qui continue, la situation évolue puisqu’un tiers des personnes n’utilise plus aucune contraception, 28 % utilise la pilule, 22 % préfère le préservatif et 11 % le stérilet.
À La Réunion, pour la tranche d’âge des 20-44 ans, 66 % des femmes utilisent une méthode contraceptive. Parmi elles, 43 % utilise la pilule, qui se révèle être le moyen de contraception le plus utilisé.
Vient ensuite le DIU (dispositif intra utérin), le stérilet qui contrairement aux idées reçues peut être utilisé par les femmes qui n’ont jamais eu d’enfants.
On retrouve ensuite le préservatif utilisé par 3 % de la population, le retrait par 1,6 des Réunionnais et l’abstinence périodique par 1,5 % des habitants.
Les autres méthodes du type diaphragme, crèmes spermicides et implants semblent être plus confidentielles.
Un constat interpelle : 63 % chez les moins de 18 ans, un quart des femmes sexuellement actives déclarent avoir déjà utilisé la pilule du lendemain.
En ce qui concerne l’interruption volontaire de grossesse (IVG), plus les personnes sont jeunes et moins le niveau d’études est élevé, plus ils adhèrent à cette idée considérée comme “un moyen de contraception comme un autre” par 22 % des hommes et 7,5 % des femmes.
On retrouve différentes représentations du préservatif selon l’âge et le sexe. Les plus jeunes ont une meilleure opinion du préservatif et l’utilisent plus fréquemment que leurs aînés.
Entre 2005 et 2012, 82 % des premiers rapports sexuels se sont déroulés avec préservatif contre 18 % avant les années 1985.
Les hommes sont plus nombreux à estimer que “le préservatif diminue le plaisir sexuel” puisque 54 % des hommes le pensent, face à 34 % des femmes.