Depuis que l’état d’urgence a été décrété, les établissements scolaires ont du mal à faire respecter le règlement intérieur et éviter les rassemblements d’élèves devant les lycées. La pause cigarette est un problème majeur pour les proviseurs.
Depuis que l’état d’urgence à été décrété, certaines mesures sont à respecter pour les établissements scolaires, notamment empêcher les élèves de rester devant les lycées. Deux problèmes sont à pointer du doigt : les pauses cigarettes et la présence de camions-bar.
"Comment faire ?" C’est donc la question que se pose de nombreux proviseurs qui y sont confrontés.
“Parmi les facteurs d’attroupements, il y a les camions bars. Une difficulté signalée auprès des autorités compétentes”, confie un chef d’établissement.
La pause cigarette pour les fumeurs des établissements pose problème. S’il est interdit de fumer à l’intérieur des établissements scolaires, il est normalement autorisé de se rendre à l’extérieur des bâtiments, soit devant les lycées pour fumer.
Vient alors la problématique du tabac : la loi évin oblige les chefs d’établissements “de ne pas accueillir de fumeurs à l’intérieur des établissements, que ce soit les adultes ou les élèves. Pour les élèves majeurs, on essaie de les convaincre de renoncer au tabac, mais lorsqu’ils n’y arrivent pas, ils sont autorisés pendant certaines périodes de pause à sortir provisoirement des établissements.”
Autres mesures prises pour assurer au mieux la sécurité des établissements : des surveillants pour contrôler les allés et venues des élèves.
La seule solution trouvée à ce jour est une communication entre les élèves.
“Il faut qu’on reste le moins longtemps dehors mais ça n’a pas changé. Il y a toujours le même nombre d’élèves dehors” déclare un élève.
Les établissements envisagent d’interdire toutes sorties des établissements, exceptées lors de la pause méridienne.
