Au Tampon, une famille composée de 7 personnes est contrainte de déménager en raison de l’état d’insalubrité de leur logement. Même si les problèmes d’infiltrations d’eau ont été signalés depuis 3 ans, le bailleur social n’a pas fait le nécessaire pour remédier au problème. Cette famille a engagé une procédure en justice afin de se faire indemniser. La Confédération Nationale du logement (CNL) s’est emparée du dossier.
Une famille de sept personnes a été contrainte de de quitter un logement insalubre au Tampon, précisément à la Plaine des Cafres. La moisissure a envahi toute la maison : chambres, salle de bain... Les murs ont noirci et malgré quelques travaux de peinture, le problème persiste.
Le logement en question a subi des infiltrations en raison d’un défaut d’étanchéité du bâtiment. "Ce défaut de construction n’a pas été détecté lorsque la SIDR a pris possession de cet ensemble immobilier acquis auprès d’un promoteur" précise le bailleur social.
La moisissure se propage partout dans la maison
Même si les problèmes d’infiltrations d’eau ont été signalés depuis 3 ans, aucun travaux n’a été réalisé.
Selon la mère de famille, la santé des cinq enfants est mise à mal : allergies, asthme... Cette situation préoccupe l’Agence Régionale de Santé de l’Océan Indien (ARS OI) : dans une lettre envoyée à la famille, l’Agence confirme son intention d’aboutir à la déclaration d’insalubrité des locaux.
La famille a décidé de déménager. Parallèlement, elle a également engagé une procédure en justice afin de se faire indemniser.
La SIDR indique de son côté que les locataires n’ont pas accepté qu’elle engage des travaux, préférant un procès en justice. Les conclusions de l’affaire seront rendues le 29 août prochain, devant le tribunal.
La CNL, la Confédération Nationale du logement s’est également emparée du dossier.