Au terme de trois tours de scrutins pour la présidence de l’Université de La Réunion qui se sont déroulés ce vendredi après-midi, un nouveau président n’a pu être élu, faute de majorité. Une nouvelle élection devrait être organisée d’ici 15 jours.
Statu quo ce vendredi après-midi. Malgré trois tours de scrutins, ils n’ont pas permis de départager les trois candidats en lice (Jean-Pierre Chabriat, Gilles Lajoie et Frédéric Miranville) pour remplacer Mohamed Rochdi à la présidence de l’Université de La Réunion.
La faute au mode du scrutin avec l’absence de majorité absolue pour élire le nouveau président.
En conséquence, une nouvelle élection devrait être organisée sous quinzaine, d’ici le 15 juillet.
Un président nommé en intérim
Mohamed Rochdi, n’étant plus président à partir de ce soir minuit, c’est le recteur qui sera chargé de nommer un administrateur provisoire.
De nouveaux défis pour la future équipe dirigeante
Forte de 650 chercheurs, l’Université de La Réunion est le fer de lance de l’Enseignement supérieur et de la recherche dans l’océan Indien.
Si la situation financière de l’Université est bonne, le défi de la prochaine équipe dirigeante sera de bien intégrer les bacheliers de lycées professionnels. En effet, sur les 800 nouveaux étudiants provenant de ces établissements, seul 1 % réussit à l’Université.
8 ans à la tête de l’Université
À la tête de la présidence de l’Université de La Réunion depuis 8 ans, Mohamed Rochdi avait annoncé qu’il ne se représenterait pas pour cette prochaine élection "tout simplement parce que la loi permet simplement un renouvellement. Le mandat de président d’Université c’est quatre ans, seulement renouvelable une fois" précisait le principal intéressé.