La préfecture de La Réunion révèle qu’une opération de lutte contre les narcotrafics a été orchestrée depuis le 28 avril. Basée à La Réunion, la frégate de surveillance Nivôse participe à cette coalition navale. Le 27 mai, le Nivôse a détecté 2 boutres suspects et "huit ballots contenant environ 130 kg d’héroïne ont été saisis". Une autre action (conjuguée du Falcon 50 et du Darwin) s’est traduite par la saisie et la destruction de 380 kg d’héroïne le 21 mai 2016.
Opération maritime de lutte contre les narcotrafics
"Engagée en soutien direct de la Task Force150 de la coalition navale multinationale depuis le 28 avril 2016, la frégate de surveillance Nivôse, basée à La Réunion, participe à l’opération Shirikisho, dont l’objectif est la lutte contre les trafics de stupéfiants, d’armes et de charbon en océan Indien" explique la préfecture de La Réunion.
Dans cette mission, la frégate française est soutenue par un Falcon 50 Marine, dont elle assure le commandement tactique.
Au cours de sa patrouille, le Nivôse a détecté dans la matinée du 27 mai deux boutres suspects. "L’absence de pavillon et leur localisation inhabituelle, à plusieurs milliers de nautiques de leur port base et sur une route maritime fréquemment empruntée par les trafiquants, ont attiré l’attention et l’ont conduit à procéder à des fouilles".
La préfecture annonce que la fouille du boutre Al Taj par l’équipe de visite du Nivôse a permis de découvrir huit ballots contenant environ 130 kg d’héroïne.
Par ailleurs : "les 18 et 19 mai, le Falcon 50 Marine a permis à la frégate australienne Darwin, qui participait également à l’opération Shirikisho, de localiser un autre boutre suspect".
Toujours selon la préfecture de La Réunion : "l’action conjuguée du Falcon 50 et du Darwin s’est traduite par la saisie et la destruction de 380 kg d’héroïne le 21 mai 2016".
La préfecture rappelle que la coalition navale multinationale (Combined Maritime Forces) a pour mission principale d’assurer la sécurité de l’espace maritime dans le golfe arabo-persique et l’océan Indien en luttant contre le terrorisme et les activités qui contribuent à son financement, ainsi que contre la piraterie.
Aujourd’hui : "31 pays y participent et fournissent des moyens, qu’il s’agisse de ressources humaines, de bâtiments militaires, mais aussi d’aéronefs de patrouille maritime".