Aujourd’hui à l’université de La Réunion, les personnels se sont déplacés pour voter. Un vote important puisqu’il va définir les représentants des différentes catégories de personnels de l’université. Le vote des personnels s’est donc déroulé ce matin, après celui des étudiants le 5 avril dernier. Prochaine étape : le 1er juillet prochain avec l’élection du nouveau président de l’université.
C’est un vote important qui s’est déroulé aujourd’hui à l’université de La Réunion. 1 448 personnels de l’université ont voté afin d’élire les représentants des différentes catégories de personnels, soit les représentants des conseils centraux (conseil d’administration, commission de la recherche, commission de la formation et de la vie universitaire).
Ces conseils sont composés d’élus qui peuvent être enseignants, enseignants-chercheurs, BIATOSS (personnels ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé et des bibliothèques) et étudiants, stagiaires ainsi que de personnalités extérieures (qui participent, au même titre que les autres élus, à l’ensemble des missions de chaque conseil).
Organisation structurée pour les élections
Une organisation complexe et structurée, pour une élection qui s’est déroulée en deux points géographiques. Pour l’ensemble des personnels du secteur Nord, le vote a eu lieu au campus du Moufia alors que pour ceux du secteur Sud, le vote était prévu au Tampon.
Au Moufia, 72 personnes ont été mobilisées pour tenir 27 urnes.
Les résultats quant aux nouveaux représentants aux conseils centraux seront dévoilés dans la soirée.
À noter d’ailleurs que pour le renouvellement de l’intégralité des représentants des conseils centraux, deux étapes ont eu lieu. Les usagers (stagiaires et étudiants) ont voté le mardi 5 avril 2016 et le personnel a donc disposé de ce jour pour voter.
Prochaine étape le 1er juillet prochain où l’élection du nouveau président de l’université est prévue.
Mohamed Rochdi : bilan après 8 ans de mandature
À la tête de la présidence de l’Université de La Réunion depuis 8 ans, Mohamed Rochdi ne se représentera pas à la prochaine élection "tout simplement parce que la loi permet simplement un renouvellement. Le mandat de président d’Université c’est quatre ans, seulement renouvelable une fois" précise le principal intéressé.
Un bilan positif peut être établi à la fin de sa mandature. Et ce, malgré le fait que l’université soit placée 75e sur 77 au classement des universités Françaises. Le taux de réussite des étudiants en première année de licence (présents aux examens) est passé de 32 à 34%. Une faible augmentation qui n’est pas négligeable.
Par ailleurs, deux nouvelles structures d’unité mixte de recherches en santé (maladies émergentes et diabète) ont été créée. Ajouté à cela un taux d’insertion des jeunes diplômés en master de 79% au bout de un an et de 86% à deux ans.
Un point négatif reste quand même à améliorer : la prise en charge des nouveaux bacheliers provenants de lycées professionnels où seulement 1% sur 800 nouveaux étudiants réussissent à l’université.
Trois potentiels candidats pour succéder à Mohamed Rochdi
Trois candidats se sont fait connaître quant à la succession du président de l’université sortant : Mohamed Rochdi.
En lice pour le remplacer, Jean-Pierre Chabriat, Gilles Lajoie et Frédéric Miranville. S’ils "présentent tous des qualités qui leur sont propres leur permettant de conduire demain les affaires de l’Université de La Réunion" selon Mohamed Rochdi, chacun possède des objectifs bien distincts.
Pour Jean-Pierre Chabriat, il faut "faire en sorte qu’on puisse apporter à la jeunesse Réunionnaise un autre avenir et en particulier élever le niveau de formation, le niveau culturel, académique et technologique de la jeunesse Réunionnaise pour anticiper la société de demain."
Face à lui, Gilles Lajoie qui propose un programme constitué d’une double orientation : la "réussite des étudiants" et le rayonnement à l’international de l’université.
Frédéric Miranville le rejoint sur l’un de ses trois objectifs stratégiques où il veut prôner la recherche de l’océan Indien et le faire "rayonner à l’international", sans oublier les moyens de l’université en plus de défendre sa pédagogie et son attractivité.
Si les nouveaux représentants des différentes catégories de personnels seront connus dans la soirée, il faudra attendre le 1er juillet pour connaître le successeur de Mohamed Rochdi.