Les opposants à la loi Travail ne désarment pas, mais ils sont peu nombreux ce matin dans les rues de Saint-Denis. Près de 300 personnes se sont rassemblées pour une manifestation au cœur du chef-lieu. Munis de banderoles, ils dénoncent une nouvelle fois le passage en force de la loi Travail.
Le passage en force par l’Assemblée nationale pour faire adopter la loi Travail - en recourant à l’article 49.3 - rend plus que jamais improbable le retrait du texte mais malgré ce constat, les syndicats contestataires ne désarment pas.
Ce mardi 17 mai est marqué par une nouvelle vague de manifestations sur l’ensemble du territoire national.
200 à 300 manifestants au coeur de Saint-Denis
À La Réunion, les opposants à la loi Travail se sont rassemblés devant le petit marché à Saint-Denis pour entamer une marche au cœur du chef-lieu, direction la préfecture.
Munis de banderoles, ils dénoncent le passage en force de la loi Travail et les conséquences qui seront subies par les salariés. L’Intersyndicale (réunissant la CGTR, Unsa, FO, Soldaires, l’UNEF) appelle au retrait de la loi El Khomri.
Des perturbations sont à prévoir, notamment au sein des établissements scolaires.
Au niveau national, des grèves reconductibles sont annoncées dans les transports et des manifestations sont prévues dans toute la France.
Les opposants à la loi travail veulent relancer leur mouvement, malgré l’adoption du projet en première lecture à l’Assemblée. Au total : ce sont sept syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires, l’Unef, l’UNL et Fidl) qui se sont mobilisés au niveau national afin d’organiser deux nouvelles journées de grèves et manifestations : ce mardi 17 mai, mais également jeudi 19 mai.
Une fois encore, les syndicats jugent que la loi Travail est "trop favorable aux entreprises et pas assez protecteur pour les salariés, en particulier parce qu’il instaure la primauté des accords d’entreprises sur les accords de branche".