Les Panama Papers est un scandale mondial d’évasion fiscale révélé par un consortium international de journalistes d’investigations. Ils ont révélé une liste de 200 000 sociétés écran et d’éventuels fraudeurs. Sur cette liste figurent le nom de 4 personnes ayant des liens avec La Réunion.
Parmi les personnes qui seraient impliqués dans le scandale des Panama Papers, figure le nom d’un chef d’entreprise et ses 3 enfants, ayant des liens avec La Réunion.
Qui sont-ils ? Quelles sont les opérations financières qui éveillent les soupçons ?
Cet homme, que nous appellerons "Monsieur O.", possède plusieurs entreprises réunionnaises dans le secteur du BTP. Mais pas seulement, si l’on en croit les révélations des documents divulgués dans le cadre de l’affaire des Panama Papers.
Actionnaires d’une société offshore immatriculée aux Seychelles
L’enquête menée par le consortium international de journalistes d’investigation révèle que "Monsieur O." et ses trois fils seraient actionnaires d’une société offshore enregistrée aux Seychelles, et gérée par un cabinet d’affaires de Dubaï.
Suspicion d’activité en rapport avec une évasion fiscale
C’est cette société offshore qui fait planer le doute, puisqu’elle pourrait servir à cacher une pratique d’évasion fiscale.
Joint par nos confrères d’Imaz Press Réunion, "Monsieur O." nie toute intention frauduleuse, dit avoir été victime d’une arnaque. Et assure avoir fermé hier sa société seychelloise.
Il est d’ailleurs à noter que la base de données rendue publique lundi dernier par le consortium international de journalistes d’investigation, reliait deux hommes d’affaires -un Portugais et un Équatorien- à des adresses réunionnaises. Mais qu’il s’agissait d’une erreur qui a été corrigée aujourd’hui.
Un manque à gagner avoisinant 500 millions d’euros
Avec 4 personnes reliées aux Panama Papers, contre 1 200 pour nos voisins mauriciens, La Réunion ne représente qu’une goutte d’eau dans l’océan de révélations issues des données du cabinet d’avocat Mossack Fonseca.
Pourtant, cette affaire rappelle la nécessité de transparence dans la lutte contre l’évasion fiscale. Dans l’île, le manque à gagner pour le Trésor Public est évalué entre 300 et 500 millions d’euros chaque année.