À J-2 du 1er mai, les derniers préparatifs battent leur plein dans la serre de Simone Mouny, une horticultrice installée à Sainte-Marie. Objectif : que le muguet porte-bonheur soit disponible à temps...
Le 1er mai approche à grands pas. Jour du bonheur, jour de tradition où l’on offre le muguet porte-bonheur.
Des milliers de pots doivent sortir de la serre de Simone Mouny, une horticultrice installée à Sainte-Marie. Chaque détail compte pour que le brin soit le plus beau possible le jour J.
Chaque geste doit être fait avec précaution, car le brin de muguet est assez fragile. Il ne faut pas le prendre trop brusquement, au risque de l’abîmer...
Le muguet, une plante fragile, qui évolue dans la fraîcheur
Des conditions qui ne sont pas idéales sur notre île, avec les températures actuelles. Il faut donc s’adapter et baisser la température au maximum. Venus tout droit de métropole, les brins de muguet doivent être triés, emballés et livrés... Ces brins ont poussé en Europe, et ils auront parcouru des milliers de kilomètres avant de finir dans les foyers réunionnais.
1, 2 ou 3 brins.... Ces petites clochettes seront disponibles un peu partout sur les étals d’ici dimanche. Les professionnels de l’horticulture conseillent aux clients de conserver les pots à l’ombre, dans un endroit frais. Et de les humidifier à l’aide d’un brumisateur, afin de prolonger la durée de vie des fleurs du bonheur.