Suite aux attentats revendiqués par Daesh à Bruxelles, les autorités préconisent un renforcement des patrouilles et des contrôles dans les lieux sensibles. À la gare routière de Saint-Denis et à l’aéroport Roland Garros, force est de constater que les mesures restent plutôt discrètes.
Au lendemain des attentat qui ont frappé la Belgique, le dispositif post-attentat a été déployé en France, relançant le débat sur les mesures anti-terroristes.
À l’aéroport Roland Garros ce mercredi matin, le sentiment de sécurité prédominait avec les patrouilles de militaires, tout en n’empêchant pas un peu d’appréhension de la part des passagers.
"Ça peut tous nous toucher et nous arriver, surtout que nous sommes sur une île"
"Nous avons tous une petite appréhension parce que ça peut tous nous toucher et nous arriver, surtout que nous sommes sur une île, on peut être ciblé. Mais on voyage toujours, il ne faut pas s’arrêter de vivre pour des attentats".
Pour Vincent, un autre voyageur, l’éloignement géographique de La Réunion contribue à renforcer son sentiment d’être épargné par la menace terroriste.
"Je n’ai pas d’appréhension particulière ici. Les événements malheureux se sont déroulés en Europe, à Bruxelles en l’occurrence. Non, pour être franc je n’ai pas d’appréhension particulière à La Réunion. Les contrôles, je les ai senti renforcés depuis un certain moment à l’aéroport ici à Saint-Denis".
"On se dit qu’on n’est pas forcément protégés, que ça peut tomber sur nous, du jour au lendemain"
Le métro bruxellois a été l’une des deux cibles des terroristes. Florielle, qui utilise les transports en commun, confie que les passagers ont du mal à rester serein.
"On se dit qu’on n’est pas forcément protégés, que ça peut tomber sur nous, du jour au lendemain. J’essaye de rester sereine et positive malgré tout. Les gens sont un peu plus méfiants, on ressent une certaine crainte, en général".