De nombreux vacanciers vont se rafraîchir dans les bassins, même ceux où la baignade est interdite.
La chaleur est de retour en cette période de vacances. La mer attire mais le risque requin est toujours présent.
Il faut attendre encore quelques mois pour savoir si des travaux pourront être réalisés.
Pendant ce temps, les Réunionnais bravent les interdictions et se rendent dans des bassins interdits au public comme celui de Grand Anse à Petite-Île.
"Je sais tout à fait que la baignade est interdite. Je brave l’interdiction parce que c’est les vacances est qu’il n’y a rien d’autre", déclare une baigneuse.
Une autre déclare : "Ce n’est pas vraiment dangereux. Il y a des galets !" Un discours que tient une troisième baigneuse : "Dans l’océan même oui, mais dans un bassin comme ça, ça ne me fait pas peur."
En ce lundi de vacances, ils sont plusieurs dizaines à profiter de l’ocean dans ce bassin.
"Il faut relever le remblais de roches. Il faut draguer le bassin pour enlever les gros rochers dangereux", propose un vacancier.
Un danger présent dans l’esprit de certains baigneurs qui en font fi alors que d’autres disent ne rien en savoir.
Pour pallier à ce manque de sécurité, la Région et les communes veulent aménager plusieurs bassins notamment dans le Sud. Les études de faisabilité sont en cours pour certains et terminées d’autres.
À Grand Anse, les études sont en cours. À Manapany, la sécurisation est terminée. À Saint-Philippe, les études de faisabilité sont terminées, l’aménagement est évalué à 1 750 000 euros.