Depuis plus d’un an, la falaise menace les habitations du quartier de La Passerelle à Langevin. Des familles ont été déplacées dont quelques unes dans des logements provisoires. Les habitants sont aujourd’hui partagés entre désespoir et exaspération.
Suite aux éboulis qui se sont produits il y a plus d’un an et demi, l’État a décidé de l’évacuation de nombreuses habitations du quartier de La Passerelle situé le long de la rivière Langevin.
Une quinzaine de famille a été déplacée. Certaines sont installées dans des logements provisoires ou encore des locations vacances à quelques centaines de mètres.
"On est fatigué. C’est comme si on ne s’occupait pas de nous !" déplore une mère de famille.
Marie vit depuis un an et demi dans un logement saisonnier. "J’attends une réponse définitive pour avancer. Tous les jours, on essaie de mettre de côté. On essaie de ne pas regarder en arrière."
D’après les études menées par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières, le risque d’effondrement de la falaise est trop important et aucune mesure de sécurité ne peut totalement supprimer le risque.
Le risque découle de la fragilité d’un bloc rocheux de 800 tonnes surplombant des habitations.
L’évacuation définitive des habitations a été décidé conjointement par le maire de Saint-Joseph et le sous-préfet de Saint-Pierre en novembre 2014. Les dernière évacuations ont eu lieu en avril 2015.
Toutes les familles attendent des nouvelles de l’État et espèrent pouvoir obtenir des indemnisations pour pouvoir s’installer ailleurs.