Avec les fortes précipitations de ces dernières semaines, les nappes phréatiques de l’île se rechargent. Les données enregistrées par l’Office de l’Eau sont assez positives sur l’ensemble de l’île. La plus haute valeur est observée à Saint-Gilles (+ 95 %) et la plus faible a été enregistrée à Saint-Pierre, avec un déficit de -137% d’eau. Entre excédents et déficits, les sources de l’île semblent tout de même avoir besoin de nouveaux épisodes pluvieux.
Des trombes d’eau, des rivières en crues et des radiers submergés au cours de ces dernières semaines, des événements sources de problèmes pour certaines villes de l’île.
Cependant, ces pluies ont été providentielles pour les ressources en eau de La Réunion qui ont été victimes de la sécheresse.
Les nappes phréatiques se rechargent et selon les relevés de l’Office de l’eau en janvier, c’est dans l’Ouest de l’île que les ressources souterraines sont le plus excédentaires.
Avec + 95% à Saint-Gilles et + 76% à Saint-Paul. Est également noté, du positif dans l’Est avec + 41% à Saint-Benoît.
Un déficit important dans le Sud
En revanche, quatre stations de mesure sur dix-neuf sont fortement en déficit. Dans le Sud, un minimum de saison est dépassé à Pierrefonds avec – 137%.
Le déficit s’accentue à la Ravine Blanche avec – 80% et il en est de même à Saint-André où les nappes profondes du littoral sont à - 65%.
Malgré une hausse du niveau de l’eau de quatorze centimètres, les cours d’eau de Sainte-Suzanne restent déficitaires.
Il faudra donc d’autres épisodes pluvieux avant un retour à l’équilibre, puisque ces pluies alimentent les sources en eau potable.
Partout ailleurs, la situation est globalement stable par rapport au mois de décembre 2015.