Mouvement d’humeur ce matin dans plusieurs établissements scolaires du Sud de l’île. Les élèves se disent inquiets pour leur avenir en raison du taux de chômage élevé à La Réunion. A Saint-Louis, ils dénoncent également des conditions de travail difficiles à cause de la chaleur dans les classes.
La colère gronde dans le Sud de l’île avec la mobilisation de plusieurs dizaines d’élèves dans plusieurs établissements scolaires. A Saint-Pierre, les élèves du lycée professionnel François de Mahy sont dans la rue et la situation est la même dans le lycée Roland Garros du Tampon.
A Saint-Louis, les élèves du lycée Antoine Roussin sont pareillement montés au créneau ce lundi matin et la mobilisation continue.
Mouvement d’humeur dans plusieurs lycées du Sud
Les lycéens montent au créneau pour faire part de leurs préoccupations concernant leur avenir. Tous redoutent de ne pas trouver un emploi avec le taux de chômage élevé à La Réunion.
La chaleur fait grimper la pression à Saint-Louis
Les lycéens ont aussi décidé de passer à l’action pour dénoncer des conditions de travail difficiles à cause de la chaleur dans les classes. Ce matin, une délégation composée de plusieurs lycéens a été reçue dans les locaux de la mairie du Tampon.
Mais suite à cette réunion, les élèves ont pris la décision de se rendre à la sous-préfecture de Saint-Pierre.
A Saint-Louis, les élèves du lycée Antoine Roussin ont fortement perturbé la situation et ils réclament avant tout de meilleures conditions de travail. Des discussions sont en cours entre le proviseur et le Rectorat afin de préciser et d’ajuster les moyens dont disposera l’établissement à la prochaine rentrée. Mais en attendant, les élèves du lycée Antoine Roussin promettent de maintenir la pression.
Et cet après-midi
Après avoir été reçu à la sous-préfecture, les lycéens ne semblaient pas avoir obtenu satisfaction.
Pas de réjouissance pour les adolescents. Selon Sullivan Gerard, porte-parole des élèves du lycée Roland Garros, “il n’y a pas eu trop de débouchés, on nous a dit clairement que pour l’immédiat ils ne peuvent rien faire.”
Il ajoute que tout de même le message devrait être remonté vers le gouvernement et qu’il sera recontacté.
Plutôt dans la journée, une délégation a été reçue à la mairie du Tampon et les doléances des lycéens ont été entendues.
Jacquet Hoarau, premier adjoint au maire du Tampon explique : “Nous leurs avons dit de préparer les propositions qu’ils souhaiteraient que nous portions au niveau de nos parlementaires.”
Ce soir les tamponnais mettent en suspend leur manifestation en attendant des nouvelles de la sous-préfecture.
De leur côté, à Saint-Louis, des échanges sont en cours entre le proviseur et le rectorat afin de préciser et ajuster les moyens dont disposera l’établissement à la prochaine rentrée.