Accompagnée du président de la Fédération départementale de la petite enfance, James Najes, la députée Monique Orphé était à Paris afin de trouver une solution de financements des structures d’accueil de la petite enfance à La Réunion.
Tractations pour récupérer plusieurs millions d’euros
Plusieurs combinaisons de subventions pourraient permettre aux crèches de La Réunion de récupérer 2 millions d’euros, de quoi sortir la tête de l’eau en attendant la renégociation du financement des structures en 2018.
Un bol d’air pour les structures d’accueil de la petite enfance qui souffrent d’un déficit de trésorerie chronique depuis 2012 et le retrait du financement direct du Conseil départemental.
Plusieurs rendez-vous à Paris pour trouver une solution
C’est la raison pour laquelle la députée de La Réunion, Monique Orphé, s’est rendue à Paris en quête d’une solution. D’abord avec les représentants de la Caisse nationale d’allocations familiales (Caf) convoqués à l’Assemblée nationale. Puis en rencontrant la secrétaire d’État chargée de la famille, Laurence Rossignol. Les entretiens ont été fructueux, selon la députée
"Si on avance, là encore, sur une remise en cause du chèque Marmailles. Une prise en charge de la PSU (prestation de service unique) à hauteur de 66 %. Je crois qu’on aura avancé."
Ces sommes, qui pourraient être récupérées pourraient être redistribuées dans les caisses des crèches via une modification complexe du système de subventions. De quoi sortir la tête de l’eau avant le prochain plan d’objectifs et de gestion en 2018.
"Nous sommes sur un dialogue constructif"
"Nous sommes, aujourd’hui, sur la bonne voie. Il manque encore des engagements forts de la part des différents partenaires. Mais je pense que nous sommes sur un dialogue constructif", estime James Najes, président de la Fédération départementale de la petite enfance (FDPE).
À commencer par le Conseil départemental qui doit, selon eux, revenir sur le chèque Marmailles. Le taux d’accueil moyen des 0-3 ans est de 50 % en Métropole, il n’est que de 16 % à La Réunion.