Outre les dégâts considérables sur l’environnement provoqués par les incendies du Maïdo, les commerçants ont également été touchés de plein fouet avec une chute considérable de leur activité.
Près de 32 000 euros de perte
Gérard Lebas, responsable du "Quad du Maïdo", ressent toujours de la colère pour Patrice Nirlo. Les feux du Maïdo en 2010 et 2011 ont eu des répercussions considérables sur son activité. Un manque à gagner puisque la route de l’Office national des forêts (ONF) a été totalement fermée pendant un mois. Les pertes s’élèvent à près de 32 000 euros.
"On parle de tous, mais pas d’indemnisations des acteurs économiques des Hauts. Une fois de plus, nous passons encore à la trappe, nous sommes oubliés, c’est franchement lamentable. J’ai eu la malchance d’être allé voir les dégâts au moment de l’incendie, je vous garantis que ça fait pitié. Et maintenant, il faudrait qu’on arrête de trouver des circonstances atténuantes à ce monsieur-là parce que pour moi c’est un criminel".
"Ça été dur, on a vécu avec ce qu’on pouvait"
Jean-Yves Bègue, artisan-commerçant "L’Alambic" se souvient également avec émotion des difficultés rencontrées. Lorsque l’incendie a embrasé le Maïdo, il a heureusement pu compter sur sa famille pour faire face aux dettes. "Ça reste un mauvais souvenir, gravé dans le moral et dans la tête. C’est vrai que c’est une période qui nous a pénalisé dans notre activité. Ça été dur, on a vécu avec ce qu’on pouvait, en famille. Nous avons pu tenir, et finalement l’activité a redémarré au fur et à mesure".
Les commerçants auront donc été obligés de se débrouiller seuls ou sur leurs proches pour remonter la pente. Selon eux, ils déplorent n’avoir reçu aucune subvention pour les dédommager de cette catastrophe tant environnementale qu’écologique.