Antenne Réunion
La maire socialiste de Sainte-Rose, Michel Vergoz, détaille les raisons qui l’ont mené à interdire l’accès au pont suspendu de la Rivière de l’Est qui se trouve sur sa commune.
Le maire de Sainte-Rose, Michel Vergoz, s’explique sur la décision prise hier d’interdire l’accès des piétons au pont suspendu de la Rivière de l’Est à Sainte-Rose.
"Nous avons fait une inspection profane la semaine dernière et nous avons pris notre décision devant l’étendue des dégradations que nous avons observé : le plancher du pont pourri, les bois qui cèdent, le parapet en mauvais état. C’est un pont dans un état de délabrement important", déclare Michel Vergoz.
Il continue : "C’est un crève-coeur mais nous avons pris nos responsabilités et nous avons décidé de ne faire prendre aucun risque à la population réunionnaise. Nous savons que ce pont fait partie de l’histoire des Réunionnais. Ce pont date de 1814."
Pour l’avenir du pont suspendu, Michel Vergoz détaille : "Dans la semaine, je rencontrais notamment le Département pour voir comment mobiliser les fonds pour sauver ce patrimoine en péril. La région avait de son propre chef de décider de sauvegarder ce patrimoine historique. Hélas entre le moment où il a été rénové dans les années 90 et aujourd’hui, la rénovation n’a pas été entretenue. C’est la raison pour laquelle nous nous trouvons dans cette situation extrême aujourd’hui."
Finalement au sujet de la proposition par plusieurs ténors du Parti socialiste de la tenue d’une primaire socialiste pour les élections présidentielles de 2017, le maire socialiste (Le Progrès) de Sainte-Rose, Michel Vergoz répond : "Je suis contre la primaire tant que le président Hollande sera présent."