Suites aux intempéries de fin d’année, le maire de Saint-Philippe Olivier Rivière et le président de Région Didier Robert, ont effectué ce lundi 11 janvier, une visite de terrain. Cette visite a pour but de faire état des dégâts subis par les rampes de Basse Vallée.
Depuis les intempéries de la fin d’année, les rampes de Basse Vallée sont sujettes à de nombreux éboulis. Les habitants du lieu-dit, situé à Saint-Philippe, se sont rendus aujourd’hui à la préfecture, munis d’une pétition comportant près de 1 200 signatures.
13 espèces protégées
Les signataires demandent au représentant de l’État de donner son accord pour des travaux de sécurisation de la falaise longeant la route. Tout cela, malgré les 13 espèces de faune et de flore protégées de la zone.
Le président de Région, Didier Robert, et le maire de Saint-Philippe Olivier Rivière, ont effectué une visite de terrain pour faire état des dégâts que les rampes de Basse Vallée ont subis.
2,3 millions d’euros
Selon le président de Région, des études ont été faites au niveau de la Région. Cette dernière estime à 2,3 millions d’euros le coût de l’opération. Pour cela, il faudrait trouver une solution par rapport aux espèces protégées situées sur le site.
Parmi ces 13 espèces protégées se trouvent : une variété d’orchidée, une espèce de papillon, mais aussi le paille-en-queue.
6 mois de travaux
À cause de cette protection, une dérogation de la préfecture est demandée. Si cette dernière donne son accord, les travaux devraient commencer entre la fin du mois de mars et le début du mois d’avril. L’opération devrait durer six mois avec la fermeture de la route en microcoupures.
Par ailleurs, la Région est venue constater les dégâts suites aux fortes pluies de fin d’année et voudrait entreprendre des travaux d’agrandissement de l’évacuation des eaux.