Avec une météo clémente et un ensoleillement important pendant ces vacances, les rayons ultra-violets (UV) représentent plus que jamais un danger pour les Réunionnais.
Le mois de décembre a été très chaud, comme celui de janvier et en février, des records devraient encore tomber. Les Réunionnais profitent donc beaucoup du soleil sur la plage pendant ces vacances scolaires mais se protègent avec des crèmes anti-UV.
Mais les rayons ultra-violets de l’étoile centrale de notre système solaire représentent aussi un danger pour nous. "Les risques sont essentiellement le vieillissement prématuré de la peau, les cancers cutanés", explique Charles Law-Ping-Man, dermatologue.
Rester à l’ombre
"Pour éviter tous ces risques, il faudrait éviter de s’exposer au soleil entre 10h et 16h et porter des vêtements amples, des casquettes, des lunettes de soleil et de l’écran total solaire au niveau du visage", ajoute le médecin.
Ce n’est pas forcément le cas pour les familles qui s’installent sur les plages pendant ces vacances scolaires et passent le plus clair de leur temps à bronzer ou à profiter des activités nautiques.
Pour se protéger, tous se tournent vers les crèmes solaires anti-UV.
Les plus concernés
"Les peaux claires sont essentiellement plus touchées par ces risques liées aux UVs avec des tâches de rousseur ou les blonds aux yeux bleus qui ont plus de problème avec le soleil au niveau du cancer de la peau", rappelle Charles Law-Ping-Man, dermatologue.
Les rayons UV ne sont pas plus puissants à La Réunion qu’en métropole ou ailleurs dans le monde. C’est autre chose qui rend le risque plus important dans notre île.
Le dermatologue explique : "Il n’y a pas de grande différence entre les rayons ultra-violets (UV) à La Réunion et ailleurs dans le monde. Mais l’exposition solaire dans l’île est chronique sur toute l’année. C’est surtout cette exposition permanente qui provoque des cancers cutanés à La Réunion."
Prévenir à temps
Afin de savoir si l’on souffre de pathologies liées aux UVs, il faut faire attention à certains indicateurs.
"Pour détecter les cancers cutanés, c’est au niveau des grains de beauté qui changent de forme et aussi à partir de 35, 40 ans, au niveau de certaines types de plaies, boutons qui ne guérissent pas, qui cicatricent très mal. C’est là qu’il faut consulter un dermatologue pour faire éventuellement un dépistage de cancer cutané", conclut le docteur Charles Law-Ping-Man.