Regrettant qu’un fonctionnaire non Réunionnais pourrait devenir le nouveau secrétaire général de l’Académie de La Réunion, le Crefom dénonce cette possible nomination.
"Comme vous, je partage la ligne politique, qu’à compétences égales, la connaissance du terrain, ainsi qu’une pratique du dialogue social dans le contexte ultramarin, représente un atout majeur dans la conduite des missions confiées aux personnels d’encadrement de notre territoire", explique le recteur Thierry Terret, dans un courrier adressé à Richel Sacri, délégué régional du Crefom Réunion.
En matière de recrutement, rectorat et Conseil représentatif des Français de l’Outre-mer (Crefom), partageant la même vision. En attendant l’arrêté de nomination du nouveau secrétaire général de l’Académie de La Réunion, le Crefom reproche au candidat choisi par le rectorat et le ministère de l’Éducation Nationale de n’avoir qu’une faible expérience à ce poste, dans une académie ultramarine.
"À La Réunion, l’un des candidats qui postulait, n’a même pas eu un entretien pour ce poste, alors qu’il a, je dirais, un parcours d’excellence", estime Richel Sacri.
Concernant la nomination d’un cadre supérieur, aucune loi ou réglementation n’oblige la préférence régionale souhaitée par de nombreux élus, au premier rang desquels Éricka Bareigts.
Contacté, le rectorat indique que le recrutement du secrétaire général de l’Académie de La Réunion se déroule dans le parfait respect des procédures.
Si le délégué régional du Crefom Réunion ne le nie pas, il regrette la démarche. "On ne se cache pas derrière la réglementation alors que l’on veut faire avancer les Réunionnais, on veut donner une dimension ultramarine à la représentation hiérarchique de notre territoire".