Antenne Réunion
Jean-Louis Pradel, président académique du Syndicat catégoriel regroupant des enseignants du second degré de l’Education nationale, s’exprime en direct sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
Jean-Louis Pradel, président académique du Syndicat catégoriel regroupant des enseignants du second degré de l’Education nationale, s’exprime en direct sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion au sujet du harcèlement scolaire.
Il s’exprime sur la colère des enseignements suite à la diffusion d’un clip anti-harcèlement : "La polémique n’a pas lieu. Il est choquant de focaliser celle-ci en salle de cours. La violence, c’est dans la cour."
Jean-Louis Pradel continue : "Je ne crois pas que cette situation traduise la vérité du harcèlement. Cette violence est verbale, physique ou psychologique. Cette vidéo ne reflète pas du tout la réalité du harcèlement."
Puis, il déplore : "Rien n’est plus terrible qu’un enfant qui garde en lui cette violence."
Pour ce qui est du nombre de victimes, Jean-Louis Pradel lance : "Les statistiques données ce matin sont très difficiles à analyser car elles se reposent sur une infime partie de la réalité. Les enfants ne se livrent pas d’eux-mêmes. Elle prend une forme nouvelle parce qu’il y a maintenant le cyber-harcèlement."
Au sujet de la journée contre le harcèlement, il rappelle : "Le problème est que ces journées dans l’année, certes ça focalise l’attention mais c’est toute l’année que nous devons continuer toute l’année à lutter contre le harcèlement."
Jean-Louis Pradel déclare : "Je m’associe à la demande des collègues de Moulin Joli car le racket est une forme de harcèlement. Mais pour moi, le pire est le harcèlement psychologique."