Selon l’Agence américaine océanique et atmosphérique, le mois dernier a été le mois d’août le plus chaud jamais enregistré sur le planète. Et ce, depuis le début des relevés de température en 1880.
"La température à la surface des océans a même été la plus élevée jamais enregistrée, se situant 0,78 °C au-dessus de la moyenne du XXe siècle et battant de 0,04 °C le record de juillet" souligne l’Agence américaine océanique et atmosphérique (National Oceanographic and Atmospheric Administration).
La NOAA précise également que le mois d’août a été "le sixième mois en 2015 à battre un record de température mensuelle à la surface du globe après février, mars, mai, juin et juillet".
En ce qui concerne le mois d’août : le précédent record pour ce mois remontait à 1998 avec "une température dépassant de 0,13 °C la moyenne pour ce mois depuis 1880".
Un record enregistré sur tous les continents
Au mois d’août 2015, " température à la surface des océans a même été la plus élevée jamais enregistrée, se situant 0,78°C au-dessus de la moyenne du XXe siècle et battant de 0,04°C le record de juillet", a également indiqué la NOAA (National Oceanographic and Atmospheric Administration).
Le mois dernier, le mercure a atteint des records plus particulièrement en Amérique du Sud, dans certaines parties de l’Afrique, au Moyen Orient, en Europe et en Asie, toujours selon l’Agence américaine océanique et atmosphériques.
Selon les scientifiques, ce record de chaleur relevé en août à la surface des océans peut s’expliquer par "la présence du courant chaud équatorial du Pacifique El Nino, réapparu en mars".
Et selon les dernières prévisions de la NOAA, il y a plus de 90% de chances qu’El Nino persiste dans l’hémisphère nord jusqu’en mars 2016.
Nouvelle alerte : la banquise arctique impactée
Les conséquences de ces températures de chaleur sont immédiates : "en août l’étendue des glaces arctiques a été 22,3% en-dessous de la moyenne de la période 1981-2010, ce qui en a fait la quatrième plus faible superficie de la banquise arctique pour ce mois depuis 1979, date à laquelle les observations par satellites ont commencé".
Selon un rapport international publié en juillet par la NOAA : "les gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère (CO2, méthane...), qui contribuent à ce réchauffement, ont atteint des concentrations record en 2014".