Un lycéen roué de coups par cinq jeunes individus devant le lycée Victor Schoelcher à Saint-Louis. Les images de cette agression commise hier sont choquantes. Et c’est un père de famille qui a filmé la scène pour dénoncer les actes de violences qui se multiplient. Ce matin, la sécruité a été renforcée. Parents, élèves et syndicats disent "NON" à l’insécurité et la violence.
Au lendemain d’une nouvelle agression commise devant le lycée Victor Schoelcher, l’insécurité est clairement pointée du doigt. Interrogés ce jeudi matin, les parents, élèves et représentants des syndicats sont unanimes : il est nécessaire de renforcer les moyens pour protéger les lycéens et leur permettre de travailler dans de bonnes conditions.
Les actes de vandalisme semblent se multipler et la violence "gratuite" est devenue fréquente devant cet établissement scolaire de Saint-Louis.
L’agression d’un élève hier midi est encore dans tous les esprits ce jeudi matin devant le lycée Victor Schoelcher de Saint-Louis. Les élèves - premières victimes de ces bagarres - sont inquiets et nombreux sont ceux qui craignent toujours d’être pris à partie.
Des lycéens roués de coups, l’insécurité pointée du doigt
Mercredi dernier, c’est un autre adolescent qui s’est fait tabasser devant son lycée et il a été arrêté durant trois jours.
Ces faits violents traumatisent les victimes et leur familles. Certains parents prennent désormais leurs précautions et préfèrent récupérer leur enfant devant le lycée.
Sous couvert d’anonymat, certains élèves affirment qu’ils viennent en cours la peur au ventre par ils ont peur d’être violenté à la sortie.
Un contexte inadmissible pour Patrick Corré, secrétaire général de la CGTR Educ’Action. Ce représentant syndical demande aux autorités d’intervenir et prendre des mesures d’urgence.
Ce jeudi peu avant 11h30, les policiers municipaux ont investi le parvis du lycée mais pour l’heure, impossible de savoir si cette mesure sera maintenue dans le temps.
La municipalité de Saint-Louis ne souhaite pas communiquer sur cette problématique. Une trentaine de policiers municipaux devaient être formés mais selon nos informations, ils ne sont pas encore tous opérationnels.