La Saga du rhum. Vous êtes des milliers à découvrir ce musée à Saint-Pierre durant les vacances. L’histoire du rhum à travers une famille, Isautier est racontée, expliquée.
Après un peu moins d’une heure de visite, Romain met de coté sa casquette de guide pour celle de serveur, les bouteilles sont au frais. L’heure est à la dégustation des différents rhums produits à La Réunion. L’occasion pour ce groupe d’une vingtaine de personnes de se rendre compte des subtilités expliquées peu avant.
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Une bouteille de rhum arrangé tous les deux jours, c’est ce qui est servi aux visiteurs en cette période de vacances, mais pas plus de 4 cl par personne. Trois ans que Romain explique la fabrication du rhum péi et parvient à conserver l’attention des visiteurs tout au long de la visite.
"Je vais essayer de transmettre un savoir, avec des petites touches d’humour, et surtout ils vont passer un bon moment", explique Romain Payet, guide à la Saga du rhum.
Mais un peu plus tôt, un quart d’heure avant la visite, c’est au guichet qu’on retrouve Romain. Il faut gérer la billetterie. Ce jour-là, il faut s’adapter, un groupe de touristes chinois fait partie de la visite.
Toute l’histoire du rhum est ainsi expliquée aux visiteurs. Un étage plus haut, Émilie travaille sur des archives, aussi bien de l’entreprise que des archives départementales. Les plus anciennes remontent à 1832.
Les premiers Isautier ou encore les expositions universelles où La Réunion fut présente sont autant de thématiques sur lesquelles travaille la jeune diplômée.
"Le but est d’apporter un éclairage beaucoup plus sensible, humaine, avec la dimension ethnologique. C’est pour montrer qu’il y a des hommes derrière le rhum", souligne Émilie Carpaye, assistante documentaliste - ethnologue à la Saga du rhum.
Émilie est heureuse de pouvoir travailler en coulisses et mettre en avant l’histoire de cette famille mais aussi de La Réunion. Un travail qui aboutit à des expositions au sein du musée.