L’otarie Marius est venue terminer son voyage au Barachois le 30 août 2014. Malgré les soins apportés par le centre Kélonia, l’animal est décédé. En ce moment, le Muséum d’histoire naturelle de La Réunion, empaille l’animal qui sera bientôt exposé. Antenne Réunion a assisté au travail réalisé.
Un animal rarement vu à La Réunion s’est échoué au Barachois et est mort quelques jours après il y a près d’un an. En ce moment, l’otarie Marius est empaillée. Antenne Réunion a suivi le travail de l’expert et vous propose des images exceptionnelles.
Le 30 août 2014, aux alentours de 7 heures du matin, plusieurs personnes au Barachois ont la surprise de découvrir une scène exceptionnelle.
Une otarie juvénile qui s’est vraisemblablement trop rapprochée de la côte lutte contre les courants pour tenter de suivre ses compagnons de route. L’animal s’épuisera en quelques minutes et décidera de venir s’échouer sur les rochers du Barachois.
L’otarie Marius prise en charge
Au Barachois, l’otarie est recueillie par les secourises du Service départemental d’incendie et de secours. Le sapeur-pompier est venu la chercher au Barachois lui donnera son prénom : Marius.
L’animal, une otarie sub-antarctique, de 8 kilos a été emmené par les sapeurs pompiers au Muséum d’histoire naturelle de Saint-Denis au Jardin de l’État pour être examiné par un vétérinaire. Il n’était pas blessé mais très affaibli.
Des soins finalement vains
Transféré à Kélonia pour la nuit il y a passé deux jours pendant lesquels les vétérinaires se sont occupés de lui dans l’espoir de le voir reprendre des forces et peut-être à terme pouvoir partir en mer.
Malheureusement, le 2 septembre, le bébé otarie Marius est mort. Après une bonne première journée pendant laquelle il a repris du poids et de l’énergie et s’était même mis à jouer, son état de santé s’est détérioré.
En ce moment, près d’un an après son arrivée à La Réunion, Marius est actuellement naturalisé - empaillé - par un expert venu de métropole au sein du Muséum d’histoire naturelle de La Réunion. Le public ne pourra le voir que dans quelques mois, dans ce musée du jardin de l’Etat.