Suite à l’attaque de requin survenu sur un surfeur de 45 ans ce mercredi après-midi sur le spot de Saint-Leu, le collectif regroupant notamment Sea Shepherd dénonce l’inefficacité des moyens mis en place visant à la sécurité des usagers de la mer.
Un an jour pour jour après une attaque de requin survenue sur le spot de Saint-Leu, une nouvelle attaque de squale a ciblé un surfeur de 45 ans. Si les jours du quadragénaire ne sont pas danger, cette nouvelle attaque remet en question l’efficacité des dispositifs destinées à limiter les risques liées à la présence de requins, comme le souligne dans un communiqué Jean Bernard Galvès, porte-parole du collectif des associations Sea shepherd, Aspas, Longitude 181, fondation Brigitte Bardot, Sauvegarde des requins, Tendua, Vague, Requin intégration :
"Nous présentons à la victime de l’accent de St Leu nos voeux de prompt rétablissement.
Il est temps d’admettre que nous sommes devant une situation à laquelle personne n’a de réponse et d’en tirer les conclusions qui s’imposent en matière de sécurité.
La mer est et restera un milieu naturel avec ses risques et il faut les accepter ou s’abstenir d’y aller Nous déplorons les recettes criminelles des vendeurs d’illusions : il n’y a jamais eu autant d’accidents que depuis qu’on se livre à une pêche intense sous prétexte de sécurisation.
les appâts attirent les requins prés des côtes et seuls ceux qui y trouvent un intérêt financier ou les fonctionnaires qui veulent faire carrière disent le contraire.
Ces soi disant mesures de sécurité fort lucratives pour ceux qui les préconisent et les mettent en place ne font qu’inciter les gens à violer les interdictions.
Nous ne doutons pas que comme à l’accoutumée, monsieur le Bianic , viendra justifier de la mise en place d’une nouvelle opération de représailles
Monsieur le préfet , il est temps d’arrêter ces programmes criminels qui n’ont aucun fondement ni approbation scientifiques et qui ne sont portés que par leurs bénéficiaires."