En suivant une formation de deux ans en alternance en Métropole, 14 jeunes seront ensuite embauchés dans les magasins du groupe de grande distribution Vindémia.
C’est le moment que Chloé attendait depuis longtemps comme 13 de ses camarades, elle signe sa promesse d’embauche en Métropole. Bientôt, tous s’envoleront pour suivre une formation de deux ans en alternance, essentiellement dans les métiers de bouche. Un départ qui peut paraître de prime abord vu comme un sacrifice, mais cela représente l’assurance d’avoir un emploi à la clé.
"C’est quelque chose de difficile, il ne faut pas le cacher. Mais après, c’est pour mon avenir", souligne un des 14 jeunes.
Le RSMA est l’un des partenaires du Cnarm pour la mobilité. Il a placé en stage trois jeunes garçons dans l’un des magasins de l’enseigne réunionnaise.
La mobilité permet aussi de former de futurs jeunes cadres. L’une des priorités également du groupe Vindémia, comme le souligne son président Olivier Langlet. "Nous avons des Bac + 3 qui vont partir. Là on est en train d’en recruter trois : un en ressources humaines, en finance et en logistique et qui vont partir faire un Bac + 5, parce que c’est essentiel de pouvoir avoir des Réunionnais qui, à un moment donné, prennent les rênes de cette entreprise. L’objectif n’est pas de rester là toute ma vie. J’espère qu’un jour, il y aura un président Réunionnais de Vindémia, ça serait fantastique".
Le coût moyen d’un accompagnement par le Cnarm n’est pas très élevé -5 000 euros- cela offre bien plus de débouchés qu’un emploi aidé qui ne forme pas les jeunes à un métier.