Ce week-end, le choca en fête à l’Entre-Deux. L’occasion de faire un focus sur cette plante. Elle est utilisée dans l’artisanat, le tressage, la fabrication de petits objets, mais aussi dans les cuisines de certains restaurants.
Le geste de Justine est précis, à 72 ans elle travaille le choca depuis 45 ans. Après avoir râpé les feuilles de choca vert, elle lave ensuite les fils, les sèche et ce n’est qu’après le séchage que le choca peut être travaillé et tissé. Avec le choca, elle confectionne des savates, des sacs, des chapeaux et d’autres objets décoratifs.
De l’artisanat à la gastronomie
Toujours à l’Entre-Deux, Damien apporte du choca bleu pour Marylise, cuisinière dans un restaurant familial. Ici cela fait maintenant 10 ans qu’ils cuisinent le choca. Confection d’achards ou comme agrément dans les carrys de poisson, de boucané ou encore de camarons pour les plus gourmets. Damien est un passionné et ce qu’il aime c’est d’aller chercher le choca. "On fait attention parce qu’il y a des aiguilles et des épines partout mais c’est un plaisir d’être dans la forêt et de couper le choca". Marylise, elle, s’occupe de la préparation en cuisine. Après avoir été lavé, le choca bleu est soit râpé soit coupé avant de finir dans la marmite. "J’ai mes petits secrets, mais je ne les dévoilerai pas" nous confie-t-elle.
La Fête du choca ce week-end
Que ce soit en gastronomie ou en artisanat, ces passionnés veulent mettre en avant le choca tout au long de ce week-end lors de la 13e Fête du Choca à l’Entre-Deux. Marylise et Damien devraient en cuisiner plus de 150 kg d’ici dimanche, pendant que Justine partagera son savoir-faire avec les gourmands qui feront le déplacement.