Ces derniers mois, plusieurs cas de pollutions ont été enregistrés dans deux plages du sud de l’île. Un phénomène récurrent, comme l’ont confirmé des analyses réalisées en mai dernier.
Des taux de pollution jusqu’à 27 fois le niveau maximum autorisé… C’est ce que révèlent les analyses effectuées sur la plage de Terre Sainte le 12 mai dernier. Le phénomène de pollution a deux bactéries de type fécales est récurrent, tout comme sur la plage moins fréquentée de Grands Bois. Deux plages pourraient perdre leur qualité jugée actuellement d’excellente.
Neuf épisodes de pollution depuis le mois d’octobre et plusieurs causes à cela, parfois naturelles comme la houle, mais pas toujours.
"Sur Terre Sainte, c’est un phénomène de trop plein, avec les eaux usées de Veolia, qui ont débordé et qui sont après parties dans la petite plage de Terre Sainte via un écoulement d’eau pluvial. Et sur Grands Bois on pense aujourd’hui qu’il faut régénérer ce sable", explique Fabio Miquel, directeur général adjoint des services à la Communauté intercommunale des villes solidaires (Civis).
Pour éviter de perdre en qualité, la Civis qui doit veiller à la qualité des eaux a réuni les différents partenaires, et des mesures sont actées afin de gagner en rapidité et privilégier la prévention.
"Un personnel référent des eaux de baignade, de manière plus réactive, pour qu’on puisse faire des analyses plus souvent. Dès qu’on voit un écoulement, qu’on sache dans les 24 heures si c’est dangereux ou pas pour l’homme, et qu’on puisse arrêter de manière préventive la baignade ", poursuit Fabio Miquel.
Actuellement il faut 48 heures minimum entre la prise d’échantillons et une éventuelle interdiction. La Civis aimerait ramener ce délai à 24 heures.