Antenne Réunion
Une offre spéciale de tour en hélicoptère au-dessus de la lave, une affluence très forte sur les sentiers et des problèmes de circulation : le Piton de la Fournaise a attiré les Réunionnais et les touristes ce week-end.
Le Volcan a bien choisi son moment pour entrer en éruption. Grâce au weekend prolongé les curieux ont pu faire le déplacement pour regarder la lave couler le long du flanc du Piton de la Fournaise.
Cette forte affluence a eu des conséquences économiques. En plus de l’activité plus importante des commerces au Tampon, d’autres entreprises ont su profiter sur l’occasion.
L’offre de survol s’envole
En ce weekend prolongé de la Pentecôte, la société Corail Hélicoptère a obtenu l’autorisation de la préfecture de décoller depuis le stade de Bourg Murat. Une aubaine qui a permis à l’entreprise de proposer des vols moins chers grâce à des rotations plus courtes.
L’offre a attiré beaucoup d’amoureux du Volcan. 366 personnes ont ainsi pu profiter d’un survol. Les journées ont tout de même étaient perturbées par moment par la couverture nuageuse. Malheureusement pour certains, une centaine de personnes qui avaient demandé à participer n’ont pas pu prendre le départ à cause de la météo parfois capricieuse.
Les sociétés d’exploitations d’hélicoptères pour transports de voyageurs espèrent pouvoir réitérer l’opération. Il faudra attendre toutefois une autorisation de la préfecture.
Des problèmes de circulation
L’affluence a été très importante ce week-end. Ainsi, dimanche soir, la veille du lundi de Pentecôte, la route du Volcan était à saturation. Un problème de circulation causé par des automobilistes qui avaient garé leur véhicule sur la route, ne trouvant plus de place au parking Foc-Foc, point de départ de la seule randonnée autorisée.
Ainsi, dimanche soir vers 20 heures, il était presque impossible de circuler. Autant pour ceux qui rentraient du sentier que ceux qui s’y rendaient. Une situation invivable pour des automobilistes qui sont parfois restés jusqu’à 2 ou 3 heures à l’arrêt complet en attendant que la situation se débloque.
La question des navettes au départ de la commune du Tampon a été soulevée. Mais les autorités souhaiteraient que tout soit pris en charge par la collectivité territoriale du secteur, la CASUD. Mais la communauté d’agglomération en difficulté financière ne semble pas pouvoir investir dans un tel service, sachant que des rotations avec un bus coûtent 12 000 euros par jour.