Le lundi de Pentecôte n’est plus férié depuis maintenant 11 ans. La journée de solidarité envers les personnes âgées est réadaptable pour que les employés puissent profiter du weekend prolongé de la Pentecôte.
Une journée de solidarité envers les personnes âgées a été instaurée par la loi en juin 2004. Celle-ci a été mise en place sous le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Cette loi a été votée après la canicule de l’été 2003 qui a vu 15 000 personnes perdre la vie.
Selon une étude du groupe Randstad, qui a interrogé une vingtaine d’agences de travail temporaire, 7 salariés sur 10 resteront à la maison ce 25 mai. Résultat, l’activité chute à de rares exceptions près (aéroports, commerces...) de 70% en moyenne le lundi de Pentecôte.
Les services publics, administrations, écoles et banques seront fermés. Le secteur privé devrait cependant être en activité. Notamment les grandes surfaces et autres magasins, commerces touristiques.
Cette journée de travail non rémunérée À noter qu’en 2014, ce journée a rapporté 2,43 milliards d’euros.
Journée de solidarité adaptable
Depuis 2008, le dispositif est déployé "à la carte". Ainsi les salariés choisissent souvent de travailler sans être payés un autre jour de l’année et pouvoir ainsi profiter de leur lundi de Pentecôte, et donc d’un week-end de 3 jours.
Selon la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), la journée de solidarité aura rapporté en dix ans près de 23,5 milliards d’euros, dont 2,41 milliards en 2013 (+ 0,8 %) et 2,46 milliards prévus cette année.
Cet argent est utilisé pour créer des emplois dans le secteur de l’aide à la personne notamment dans les maisons de retraites et les structures spécialisées. Il sert aussi à financer des travaux de modernisation ou encore les heures d’aide à domicile.