En visite dans les établissements scolaires de Saint-Joseph, le directeur d’académie Thierry Terret a abordé la question de la réforme du collège, dont le décret a été publié hier au Journal officiel.
Un atelier arts plastiques présenté au recteur d’académie. Et une idée qui naît, celle de mettre en place des activités pluri disciplinaires à partir de ces travaux. La réforme des collèges introduit de nombreuses nouveautés, ces enseignants espèrent des retombées positives.
"Moi je pense que c’est une très bonne chose. Je serai complètement ouvert à tisser des liens entre les disciplines. C’est note défi à nous enseignants d’arts plastiques de permettre aux élèves de se révéler à travers cette discipline", met en avant Maxime Aguilera, professeur d’arts plastiques au collège Joseph Hubert de Saint-Joseph.
Ici, c’est un travail sur la nature qui est réalisé, entre les professeurs de sciences de la vie et de la terre et les enseignants de classe Segpa. Les équipes ne maîtrisent pas encore complètement les nouveautés de cette reforme, dont le décret a été publié hier matin. Mais certains dispositifs existent déjà sans avoir l’appellation du décret.
Éric Boyer, principal du collège Joseph Hubert de Saint-Joseph, se montre rassurant. "Nous avons encore toute une année et demie à préparer. Ceci étant dit, de ce que le recteur a vu aujourd’hui, il y a des prémices de ce que sera la réforme des collèges, notamment sur l’accompagnement personnalisé des élèves".
Une visite du recteur pour déterminer la cohérence entre établissements mais aussi constater les innovations déjà mises en oeuvre par les équipes de l’établissement.
"Tout le monde n’est pas prêt aujourd’hui. Alors nous avons encore 14 mois, pour que l’ensemble des équipes se préparent à la réforme. Il faudra, du côté de l’académie, mettre en place des moyens d’accompagnements et des aides pour que tout le monde soit prêt au bon moment", souligne Thierry Terret, recteur d’académie.
Des moyens qui seront déployés en fonction des besoins une fois l’intégralité des éléments entre les mains du rectorat. Quoi qu’il en soit, tout devra être prêt pour la rentrée de 2016.