Au deuxième jour de grève des transporteurs de la FNTR sur la revalorisation de leurs tarifs, ce mercredi est marqué par des avancées positives avec les directions de Lafarge et de Holcim, mais pas suffisamment significatives pour mettre un terme au mouvement.
13h30, les transporteurs et les représentants de Lafarge et Holcim se mettent autour de la table. Cinq heures plus tard, il ne reste plus qu’à s’entendre sur une seule revendication : le revenu minimum garanti.
"Il y a eu des avancées positives, on ne peut pas le nier. J’espère que nous allons arriver à clôturer définitivement ce dossier. Concernant le revenu minimum, on n’a pas trouvé encore de réponse", indique Jean-Bernard Caroupaye, le président de la Fédération nationale des transports routiers 974 (FNTR).
"Ce revenu minimum garanti est en fonction du planning de livraison. S’ils n’ont pas atteint le chiffre d’affaire journalier escompté, eh bien ils veulent qu’on s’engage à payer un revenu minimum à la journée", poursuit Bernard Siriex, directeur général de Holcim Réunion.
Sur la question de la revalorisation de la grille tarifaire, une évolution est à noter lors de ces négociations. "Les transporteurs sont satisfaits sur l’augmentation de la grille tarifaire de 8,55 %, parce que la dernière année n’est pas encore validée", estime Caroupaye.
4 millions d’euros de perte
Après deux jours de blocage, la perte est estimée à 4 millions d’euros pour Lafarge et Holcim, sans compter les travaux de la Nouvelle route du Littoral.
À cela, il faut ajouter les retards pris, donc des délais de livraison qui ne seront pas respectés sur les différents chantiers du BTP à La Réunion.